Claude Gensac est décédée le 27 décembre 2016 à Paris.
Biographie
Claude Gensac naît le 1er mars 1927 à Acy-en-Multien dans l’Oise de André Gensac, baryton, et Rose Brayer. Elle se destine d’abord à la danse classique, et c’est sa mère qui la pousse à devenir actrice, un métier qu’elle aurait voulu faire elle-même. Après des études secondaires au lycée Racine de Paris4, sa mère l’inscrit au cours Simon afin de préparer son entrée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Claude y rencontre celui qui deviendra son premier mari, Pierre Mondy. Admise au Conservatoire, elle en sort en 1947 avec le deuxième prix de tragédie et le premier accessit de comédie.
Claude Gensac débute la même année au théâtre à Bruxelles dans « Borgia » de Herman Closson. Elle est remarquée en 1950 dans son interprétation de Jeanne d’Arc dans« La Pucelle » de Jacques Audiberti. Elle enchaîne avec d’autres tragédies et obtient des premiers rôles féminins dans « Horace » de Pierre Corneille en 1951, « Kean » de Jean-Paul Sartre en 1953 et « Pour Lucrèce » de Jean Giraudoux en 195512.
Parallèlement, elle débute au cinéma en 1952 dans « La Vie d’un honnête homme » de Sacha Guitry. Le réalisateur la choisit pour interpréter la femme de chambre du personnage principal, joué parMichel Simon. Louis de Funès, qui joue un valet, est son premier partenaire à l’écran.
Le film "La vie d’un honnête homme"
La même année, Gensac et de Funès se retrouvent dans la pièce « Sans cérémonie » de Jacques Vilfrid et Jean Giraud mise en scène par le mari de Claude, Pierre Mondy. « Sans cérémonie » est la première d’une longue série de collaborations entre de Funès, Vilfrid et Giraud. Néanmoins, la pièce est un échec.
Dans les années 1950 puis 1960, Claude Gensac poursuit sa carrière au théâtre, au cinéma et à la télévision. Elle est par exemple choisie pour des rôles de grandes dames ou de bourgeoises, parfois méchantes, dans des séries comme La caméra explore le temps et Les Cinq Dernières Minutes. Pour la première, elle interprète Madame de Montespan dans un épisode consacré à « l’Affaire des Poisons » et « Marie-Louise d’Autriche » dans un autre sur Napoléon II. Au théâtre, Claude Gensac joue notamment dans « Chaud et froid » de Fernand Crommelynck en 1956 et « Cleo à Paris » de Fabre Luce en 1957. Le cinéma fait appel à elle pour un rôle de bourgeoise dans « Comment épouser un premier ministre » de Michel Boisrond en 1964 et l’actrice obtient aussi des rôles secondaires dans « Les Sultans » de Jean Delannoy et le « Journal d’une femme en blanc » de Claude Autant-Lara. Le talent tragique de Claude Gensac lui permet de participer en 1962 au nouveau doublage français de Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) de Walt Disney. Elle prête sa voix à la reine. Claude se lasse cependant de ses rôles de femmes antipathiques.
Claude Gensac et Louis de Funès avaient travaillé ensemble au théâtre et au cinéma en 1952, mais leur longue et fructueuse collaboration ne commence réellement qu’en 1967 avec l’adaptation à l’écran d’« Oscar ». C’est Jeanne, la femme de Louis de Funès, qui avance le nom de Claude Gensac pour le rôle de la femme du personnage principal d’Oscar. Elle voulait que son mari incarne des personnages au rang social élevé et il fallait pour cela que l’actrice incarnant son épouse sur scène ait de la distinction. Qualifiée de « bonne copine » par Patrick de Funès, fils et biographe de l’acteur, elle est aussi choisie parce que Jeanne de Funès lui fait suffisamment confiance pour ne pas craindre qu’elle lui vole son mari hors plateau. Louis et Jeanne s’étaient bien entendus avec Claude sur le tournage de « La vie d’un honnête homme » en 1952, et Jeanne de Funès repense à l’actrice en la voyant à la télévision dans un épisode des Cinq Dernières Minutes.
Elle reste toujours très reconnaissante à Louis et Jeanne de Funès pour avoir fait décoller sa carrière, elle était d’ailleurs heureuse de s’inscrire définitivement dans la comédie afin de quitter ses rôles de « duchesses perverses » ou de « femmes agressives ». Au départ, elle était toutefois inquiète d’obtenir des rôles si importants au cinéma. Le succès du couple de Funès-Gensac repose sur la parfaite alchimie entre deux comédiens au jeu totalement opposé : de Funès est hargneux et teigneux, Gensac est adorable, pétillante et distinguée.
Elle joue dans Oscar en 1967, puis dans « Les Grandes Vacances » la même année. Elle interprète à une dizaine de reprises l’épouse (et une fois la secrétaire) des personnages joués par Louis de Funès au cinéma, rôle qu’elle occupe en 1968 dans « Le gendarme se marie », en 1969
dans « Hibernatus », en 1970 dans « Le Gendarme en balade », et en 1971 dans « Jo ». Ces films sont de grands succès commerciaux, Les Grandes Vacances et Le Gendarme se marie étant numéro un au box-office français l’année de leur sortie respective, avec presque sept millions d’entrées chacun. Oscar est deuxième en 1967 derrière Les Grandes Vacances, avec un peu plus de six millions d’entrées.
Louis de Funès s’entend parfaitement avec Claude Gensac et l’actrice fait partie de ses partenaires préférés, comme Michel Galabru. De Funès a dit d’elle : « On s’amuse beaucoup avec Claude, elle pige très vite. Je n’ai pas besoin de lui expliquer deux fois ce qui fait rire ». Cependant, les deux acteurs se voient peu en dehors des tournages. Grâce à de Funès, Claude Gensac devient une actrice populaire, indissociable de ses rôles en tandem avec l’acteur, notamment Ludovic et Josépha Cruchot de la série des « Gendarmes ». L’expression « Ma biche », employée par Cruchot, marque des générations de spectateurs. Parfois appelée ainsi dans la rue, Claude Gensac découvre même un jour cette expression écrite sur un banc en face de chez elle. Les rôles d’épouse des personnages joués par Louis de Funès sont une bénédiction pour l’actrice, mais aussi un handicap pour la suite. Par faute de temps, elle néglige sa carrière en dehors de ces films et refuse plusieurs contrats bien que l’acteur l’ait avertie du risque qu’elle courait de ne plus décrocher de rôles à l’avenir.
Elle reste cependant active au théâtre, jouant dans des pièces comiques comme Les « Deux Vierges » de Jean-Jacques Bricaire en 1975 et « La Cage aux folles » de Jean Poiret en 1978, mais aussi dans « La Folle de Chaillot » de Jean Giraudoux en 1975. Elle apparaît parallèlement dans plusieurs productions d’ Au théâtre ce soir.
Les années 1970 marquent un ralentissement pour Claude Gensac. Ensuite, le double infarctus dont est victime Louis de Funès en 1975 le force à diminuer son activité professionnelle. Elle retrouve l’acteur pour des rôles mineurs dans « L’Aile ou la cuisse » en 1976 et « La Soupe aux choux » en 1981. Dans le premier, c’est Louis de Funès qui l’a imposée dans le rôle de sa secrétaire, et elle doit être affublée d’une perruque grise afin que les spectateurs ne reconnaissent pas l’habituelle « Madame de Funès à l’écran ». Louis de Funès lui offre le rôle plus conséquent de Frosine dans son adaptation cinématographique de « L’Avare » en 1980, puis elle redevient sa femme dans le dernier opus du « Gendarme »,« Le Gendarme et les Gendarmettes », sorti en 1982. Ce film est la dernière apparition à l’écran de Louis de Funès, mort en janvier 1983.
Après la mort de Louis de Funès en 1983, Claude Gensac voit sa carrière décliner. Elle est proche de la soixantaine et son nom est trop associé à Louis de Funès pour que les producteurs et réalisateurs s’intéressent à elle. Un metteur en scène lui a d’ailleurs avoué qu’il pensait qu’elle ne souhaitait plus tourner depuis la mort de l’acteur. Elle obtient cependant suffisamment de rôles pour poursuivre sa carrière de comédienne. Elle joue par exemple au théâtre dans « Le Dindon » de Georges Feydeau en 1984 et « Le Bal des voleurs » de Jean Anouilh en 1996, et à la télévision dans la série « Marc et Sophie » de 1987 à 1991.
En 2005, elle publie une autobiographie, « Ma biche... c’est vite dit !. » Elle retrace dans ce livre son parcours avec de Funès mais aussi son expérience de comédienne et raconte des anecdotes de tournage.
À la fin des années 2000, Claude Gensac connaît un renouveau professionnel tardif même si plusieurs films dans lesquels elle devait jouer sont annulés à cause de la crise financière. Elle apparaît dans la série « Sous le soleil » en 2005 puis obtient un rôle important dans « La Prophétie d’Avignon », saga d’été de 2007 qui la déçoit. Elle joue ensuite sur scène « La Perruche et le Poulet » avec Jean-Pierre Castaldi en 2008. Elle devient un personnage récurrent de la série télévisée « Scènes de ménages » à partir de 2012 et obtient des rôles secondaires dans deux films de jeunes réalisatrices en 2013 : « Elle s’en va » d’Emmanuelle Bercot et « Lulu femme nue » de Sólveig Anspach. Ce dernier film lui permet d’être nommée pour le César de la meilleure actrice dans un second rôle en 2015, alors qu’elle a presque 88 ans.
Théâtre =
1947 : Borgia de Herman Closson, mise en scène Oscar Lejeune, théâtre royal du Parc (Bruxelles)
1949 : C’est moi qui ai tué le comte de Max Vierbo et Marcel Dubois d’après Alec Coppel, théâtre de l’Humour
1950 : Pucelle de Jacques Audiberti, mise en scène Georges Vitaly, théâtre de la Huchette
1951 : Horace de Pierre Corneille, mise en scène Hélène Lefèvre, théâtre royal du Parc (Bruxelles)
1951 : Edmée de Pierre-Aristide Bréal, mise en scène Georges Vitaly, théâtre de la Huchette
1951 : Ombre chère de Jacques Deval, mise en scène de l’auteur, théâtre Édouard VII
1952 : Sans cérémonie de Jacques Vilfrid et Jean Girault, mise en scène Pierre Mondy, théâtre Daunou
1953 : Le Piège à l’innocent d’Eduardo Sola Franco, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre de l’Œuvre
1953 : Kean de Jean-Paul Sartre d’après Alexandre Dumas, mise en scène Pierre Brasseur, théâtre Sarah-Bernhardt
1953 : Comme les dieux de Fabre Luce, théâtre de l’Œuvre
1953 : L’Heure éblouissante d’Anna Bonacci, mise en scène Fernand Ledoux, théâtre Antoine
1955 : Pour Lucrèce de Jean Giraudoux, mise en scène Jean-Louis Barrault, théâtre des Célestins
1956 : La Belle Dame sans merci de Jean Le Marois, mise en scène Marcelle Tassencourt, théâtre Hébertot
1956 : Chaud et Froid de et mise en scène Fernand Crommelynck, théâtre de l’Œuvre
1956 : Monsieur Masure de Claude Magnier, Comédie-Wagram
1957 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène André Berger, Rideau de Bruxelles
1957 : Trois souris aveugles d’Agatha Christie, mise en scène Christian-Gérard, théâtre de la Renaissance
1957 : Cléo de Paris de Fabre Luce, mise en scène Pierre Valde, théâtre de l’Œuvre
1958 : La Bonne Anna de Marc Camoletti, Comédie Wagram, théâtre des Capucines
1958 : Les Boutons de manchettes, théâtre Gramont
1958 : La Bonne Soupe de Félicien Marceau, mise en scène André Barsacq, théâtre du Gymnase
1960 : Les Glorieuses d’André Roussin, mise en scène de l’auteur, théâtre royal du Parc, théâtre de la Madeleine
1961 : La Dévotion à la croix de Pedro Calderón de la Barca, mise en scène Georges Vitaly, Hôtel-Dieu de Beaune
1963 : Sémiramis de Marc Camoletti, mise en scène Michel de Ré, théâtre Édouard VII
1964 : Jo de Claude Magnier, mise en scène Jean-Pierre Grenier, théâtre des Nouveautés
1965 : La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon, théâtre du Palais-Royal
1968 : L’Amour propre de et mise en scène Marc Camoletti, théâtre Édouard VII
1970 : Un sale égoïste de Françoise Dorin, mise en scène Michel Roux, théâtre Antoine
1974 : Le Siècle des lumières de Claude Brulé, mise en scène Jean-Laurent Cochet, théâtre du Palais-Royal
1975 : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, mise en scène Gérard Vergez, théâtre de l’Athénée
1975 : Les Deux Vierges de Jean-Jacques Bricaire et Maurice Lasaygues, mise en scène Robert Manuel, théâtre des Nouveautés
1976 : La Rose et le Chou-fleur de et mise en scène Jacques Pierre, théâtre La Bruyère
1977 : La Maison des cœurs brûlés de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Mercure, théâtre de la Ville
1978 : La Cage aux folles de Jean Poiret, théâtre des Variétés
1983 : L’Étiquette de Françoise Dorin, mise en scène Pierre Dux, théâtre des Variétés
1984 : Le Dindon de Georges Feydeau, mise en scène Jean Meyer, théâtre du Palais-Royal
1985-1986 : La Prise de Berg-Op-Zoom de Sacha Guitry, mise en scène Jean Meyer, théâtre des Célestins puis théâtre des Nouveautés, théâtre de la Michodière
1987 : Y’a pas qu’Agatha de Jacques Bedos, mise en scène René Clermont, théâtre de la Renaissance
1992 : Chantecler d’Edmond Rostand, mise en scène Jean-Paul Lucet, théâtre antique de Fourvière, théâtre des Célestins
1992 : Zizanie de Julien Vartet, mise en scène Raymond Acquaviva, théâtre de la Potinière
1993 : Le Mariage de Barillon de Georges Feydeau, mise en scène Philippe Rondest
1994 : La Nuit à Barbizon de Julien Vartet, mise en scène Gérard Savoisien, théâtre Édouard VII
1995 : Le Saut du lit de Ray Cooney et John Chapman, mise en scène Raymond Acquaviva
1996 : Le Bal des voleurs de Jean Anouilh, mise en scène Jean-Claude Idée, théâtre Montparnasse
1997 : Ce que femme veut de Julien Vartet, mise en scène Raymond Acquaviva, théâtre des Mathurins
1998 : Bientôt les fêtes de Bruno Druart, mise en scène Xavier Letourneur
2000 : Le Squat de Jean-Marie Chevret, mise en scène Jean-Pierre Dravel, théâtre Rive Gauche
2005 : Ces dames de bonne compagnie de Bruno Druart, mise en scène Pierre Santini
2008 : La Perruche et le Poulet de Robert Thomas, mise en scène Luq Hamet, théâtre Déjazet
Cinéma
1952 : La Vie d’un honnête homme de Sacha Guitry : Évelyne, la femme de chambre
1957 : Les Fanatiques d’Alex Joffé
1964 : Comment épouser un premier ministre de Michel Boisrond : Mme Grandbourg
1965 : Journal d’une femme en blanc de Claude Autant-Lara : Mlle Viralleau
1966 : Les Sultans de Jean Delannoy : Model
1967 : Oscar d’Édouard Molinaro : Germaine Barnier
1967 : Les Grandes Vacances de Jean Girault : Isabelle Bosquier
1968 : Le gendarme se marie de Jean Girault : Josépha le François Cruchot
1969 : Hibernatus d’Édouard Molinaro : Edmée Fournier de Tartas
1970 : Le Gendarme en balade de Jean Girault : Josépha Cruchot
1970 : Le Bal du comte d’Orgel de Marc Allégret : Mademoiselle d’Orgel
1971 : Jo de Jean Girault : Sylvie Brisebard
1973 : La Dame de trèfle de Pierre Cavassilas : Mme Prascovic
1973 : Le Plumard en folie Jacques Lemoine : Adrienne
1976 : L’Aile ou la Cuisse de Claude Zidi : Marguerite 1
1976 : Le Chasseur de chez Maxim’s de Claude Vital : Germaine
1977 : Moi, fleur bleue d’Éric Le Hung : la directrice de l’école
1980 : L’Avare de Jean Girault et Louis de Funès : Frosine
1981 : La Soupe aux choux de Jean Girault : Amélie Poulangeard
1982 : Le Gendarme et les Gendarmettes de Jean Girault : Josépha Cruchot
1985 : Le Gaffeur de Serge Pénard : Lucienne
1987 : Poule et Frites de Luis Rego : Françoise, la belle-mère
2001 : Absolument fabuleux de Gabriel Aghion : Mamie Mousson
2010 : Coursier de Hervé Renoh : la Hollandaise
2010 : L’Immortel de Richard Berry : Mme Fontarosa
2011 : De l’huile sur le feu de Nicolas Benamou : Mme Lavignasse
2013 : Elle s’en va d’Emmanuelle Bercot : Annie
2013 : Lulu femme nue de Sólveig Anspach : Marthe
2016 : Baden Baden de Rachel Lang : Grand-mère
Télévision
1958 : Monsieur de Saint-Germain de Philippe Ducrest
1958 : Adélaïde de Philippe Ducrest : Mme Élisabeth
1959 : La caméra explore le temps : La Dernière Nuit de Kœnigsmark de Stellio Lorenzi : Marie-Louise
1959 : La caméra explore le temps : Le Véritable Aiglon de Stellio Lorenzi : Marie-Louise
1960 : La caméra explore le temps : Le Drame des poisons de Stellio Lorenzi : Madame de Montespan
1962 : L’inspecteur Leclerc enquête : Coup double de Jean Laviron : Caroline
1964 : Les Cinq Dernières Minutes : 45 tours... et puis s’en vont de Bernard Hecht : Françoise Vérac
1967 : Le Chevalier Tempête de Yannick Andréi : Mireille
1973 : La Dame de trèfle de Pierre Cavassilas : Mme Prascovic
1976 : La Folle de Chaillot de Gérard Vergez : Constance, la Folle de Passy
1977 : Les Folies Offenbach de Michel Boisrond : Céleste Baroche
1978 : Gaston Phébus de Bernard Borderie : la Reine
1980 : George Dandin ou le Mari confondu d’Yves-André Hubert : Mme de Sotenville
1981 : Les Fugitifs de Freddy Charles : Mme Levroux
1981 : Les Fiancées de l’Empire de Jacques Doniol-Valcroze : Mme de Croissy
1981 : Les Amours des années grises : Joli Cœur de Gérard Espinasse : Mme de Mirval
1984 : Le Sexe faible de Lazare Iglesis : Isabelle
1985 : Le Crime de Mathilde de Jean-Paul Carrère
1985 : Les Amours des années 50 : Fil à fil de Philippe Galardi : la baronne
1986 : Madame et ses flics de Roland-Bernard
1987 : Cloud Waltzing de Gordon Flemyng : Mme Hibbert
1987-1991 : Marc et Sophie : Grenelle
1991 : Quiproquos ! de Claude Vital : Alice Girardon
1992 : Tout ou presque de Claude Vital
1994 : Tout feu, tout femme de Marion Sarraut et Pierre Sisser : Henriette
1998 : Changement de cap de Patrick Malakian : Dora
2003 : Docteur Claire Bellac : Mme Lherminier
2003 : Un été de canicule de Sébastien Grall : Mamette
2004 : Le Grand Patron : Entre deux rives de Claudio Tonetti : Rose
2005 : Papa est formidable de Dominique Baron : Paulette
2005 : Sous le soleil : tante Clarisse
2005 : Vénus et Apollon : Soin paradis de Pascal Lahmani : Mouche
2007 : La Prophétie d’Avignon de David Delrieux : Odette Esperanza
2011 : La Grève des femmes de Stéphane Kappes : Mme Deschamps
2012 - 2016 : Scènes de ménages : Yvonne, la femme de Norbert (Michel Galabru) et l’amie d’Huguette (Marion Game)
2014 : Les Fées du logis de Pascal Forneri : Mme Berto
2015 : Mon cher petit village de Gabriel Le Bomin : Adèle
2015 : Nos chers voisins fêtent la nouvelle année : La grand-mère possessive du Dr. Derek
2016 : Damoclès de Manuel Schapira : Josette