HERCULE CONTRE MOLOCH
FICHE TECHNIQUE
Titre original : "Ercole contro Molock"
Titre anglophone : "The Adventures of Hercules"
Réalisation : Giorgio Ferroni
Scénario : Remigio Del Crosso, Arrigo Equini et Giorgio Ferroni
Dialogues français 1 :Pierre Cholot et Jean-Pierre Dorat
Directeur de la photographie : Augusto Tiezzi
Montage : Antonietta Zita
Musique : Carlo Rutischelli
Costumes : Elio Micheli
Production : Diego Alchimede
Genre : Péplum, Film d’aventure
Pays : Italie, France
Durée : 102 minutes
Date de sortie : 21 décembre 1963
Distribution :
Gordon Scott (VF : Jean-Pierre Duclos) : Glauco, roi de Tyrinthe / Hercule
Alessandra Panaro : Medea, reine de Tyrinthe
Rosalba Neri (VF : Sylvie Deniau) : Demetra , reine de Mycenes
Arturo Dominici : Penteo, général de Mycenes
Michel Lemoine : Dineo
Jany Claire (VF : Elle-même) : Deianira
Nerio Bernardi (VF : Henri Nassiet) : Asterion , le grand prêtre
Nello Pazzafini (VF : Henry Djanik) : Archiloco
SYNOPSIS
Son masque de chacal dissimulant sa laideur, Moloch se venge en infligeant aux jeunes femmes de sa cité les pires souffrances pour finalement les tuer. Glauco, roi de Tyrinthe, prend le pseudonyme d’Hercule et tente d’affronter l’assassin afin de mettre un terme à cet enfer
CRITIQUE
Le péplum dans toute sa splendeur ! Toutefois une originalité : Hercule n’est pas le traditionnel demi-dieu, mais un gentil prince luttant contre la tyrannie de la ville voisine, ville ayant l’habitude de sacrifier de jeunes vierges à Moloch, leur dieu... Il se glisse donc parmi les esclaves et dit s’appeler Hercule pour ne pas être reconnu... ( pas très discrtet comme pseudo)
Nous avons donc un peu moins de prouesses - pas de combats ridicules face à un mec en costume d’ours - même si Hercule est sacrément fort et arrache par exemple ses chaines du mur... Une reine aussi belle que cruelle, des alliances et des trahisons, une belle captive tombant amoureux d’Hercule, deux armées s’affrontant, des combats de gladiateurs... Bref, du classique de chez classique, qui se laisse gentiment regarder même si l’ intrigue abracadabrantesque. Les décors sont assez prestigieux pour l’époque, mais les mouvements de foule hasardeux, des combats où on sait plus qui est qui, des acteurs de seconde zone, mais il y a du rythme, des dialogues compréhensibles, et on ne s’ennuie pas à suivre ce film si on le regarde avec un certain recul, et on peut admirer la qualité de travail du réalisateur qui a rempli correctement son cahier des charges : un bon divertissement.