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CYCLE Grands acteurs et grandes actrices français : Michel PICOLI

  • Mis à jour : 18 mai 2020

Michel Piccoli est un acteur français, né le 27 décembre 1925 à Paris (13e arr.)1. Il est également producteur, réalisateur et scénariste. Il vient de nous quitter un 18 mai 2020

BIOGRAPHIE

Fils d’Henri Piccoli, violoniste, de lointaine origine tessinoise et de Marcelle Expert-Bezançon (1892-1990). Les parents étaient musiciens. D’ailleurs, sa mère a mis Michel au piano, avant de l’exclure de son univers. “Un jour, ma mère m’a dit : “Bon, on arrête.” Ça a commencé comme ça. C’était dur. J’étais triste d’arrêter le piano. Mes parents ­vivaient avec ces instruments ; moi, je vivais avec le futur.” Michel Piccoli découvre sa vocation d’acteur en prenant part à des représentations dans le cadre du collège. Il suit des cours d’art dramatique au cours Simon. pendant une année avant d’entrer dans la troupe de Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud.

Michel Piccoli a eu 20 ans en 1945. “Il y a beaucoup de vies dont j’ai rêvé. C’était mon métier. Il fallait savoir plaire, étonner, éveiller de l’intérêt chez des acheteurs d’acteurs ou d’actrices. J’ai fait des choses très différentes, extravagantes, manipulantes. Ce métier, c’est jouer des belles vies.”(Michel Picoli)

Après une apparition dans « Sortilèges » de Christian-Jaque en 1945, il débute au cinéma dans « Le Point du jour » de Louis Daquin. Il commence sur les planches avec la Compagnie Renaud-Barrault et au Théâtre de Babylone. Remarqué dans « Le Doulos » de Jean-Pierre Melville,

il est révélé à 38 ans au grand public avec « Le Mépris » de Jean-Luc Godard aux côtés de Brigitte Bardot. Godard fut le premier à en saisir toute la puissance animale. Le film marque un véritable tournant dans sa carrière : il devient un acteur de premier plan, qui peut désormais se montrer exigeant dans ses choix de rôles. Sur le tournage, Michel Piccoli n’est pas tombé amoureux de Brigitte Bardot (“mais nous avions en commun d’avoir chacun à l’époque une double vie”), trop occupé qu’il était à admirer ce réalisateur qui avait vu en lui un “double inversé”. Il évoque aussi ces longues discussions avec Fritz Lang, ce père du cinéma, durant le trajet qui les amenait quotidiennement vers la villa Malaparte à Capri.

Avec plus de 200 films et téléfilms à son actif, des collaborations avec les plus grands cinéastes, une exigence de jeu et une curiosité jamais démenties, Michel Piccoli est sans conteste un des monstres sacrés du cinéma français. Michel Piccoli fait ses véritables débuts à l’écran dans « Le Point du jour » (1948) de Louis Daquin. Il enchaîne ensuite les rôles secondaires dans des films policiers et dans des comédies qui n’ont guère laissé de traces, apparaissant toutefois dans « French Cancan » (Jean Renoir, 1954),

« Les Grandes manoeuvres » (René Clair, 1956), ou « Le Jour et l’Heure » (René Clément, 1963).

Cette période est aussi marquée par sa rencontre avec Luis Buñuel qui l’engage pour tenir le rôle du prêtre pris dans la tourmente tropicale de « La Mort en ce jardin », 1956).

Il devient l’un des acteurs fétiches du cinéaste espagnol auquel le lie une grande complicité, et joue dans « Le Journal d’une femme de chambre » (1963),

« Belle de Jour » (1966), « La Voie lactée » (1969), « Le Charme discret de la bourgeoisie » (1972)

et « Le Fantôme de la liberté » (1974).

Apprécié des metteurs en scène qui trouvent en lui à la fois un cynique, un timide, un tendre, un séducteur et un excentrique, il a le don d’être à sa place partout, son parler juste lui conférant une parfaite légitimité dans chacun de ses rôles.

En France, il tourne notamment pour les compagnons de route de la Nouvelle Vague comme « Agnès Varda » (« l’écrivain des Créatures », 1965), Alain Resnais (il apparaît dans « La Guerre est finie », 1966), Jacques Demy (le Simon Dame des « Demoiselles de Rochefort », 1966).

Il travaille aussi en Allemagne, en Italie ou même sous la direction d’Alfred Hitchcock (« L’Etau », 1968), il se construit avec les plus grands une filmographie foisonnante et impressionnante par sa variété.

Il brille en libertin dans « Benjamin ou les mémoires d’un puceau » (1968) de Michel Deville (cinéaste qui l’emploiera à nouveau pour « La Femme en bleu », 1973 ; « Péril en la demeure », 1984 et « Le Paltoquet », 1986),

tourne à deux reprises pour Claude Chabrol (« La Décade prodigieuse », 1971 ; et surtout « Les Noces rouges », 1972)

et devient un familier du cinéma de Claude Sautet  : il joue ainsi l’architecte victime d’un accident de la route des « Choses de la vie » (1969),

Max, le policier tourmenté de « Max et les ferrailleurs » (1971),

François, le médecin de « Vincent, François, Paul et les autres » (1974),

Le bourgeois de « Mado » (1976)

mais est aussi la voix du narrateur de « César et Rosalie » (1972).

Alain Cavalier avec « La Chamade » , Philippe de Broca, Jacques Rouffio, Etienne Périer, Yves Boisset, Francis Girod... font eux aussi appel à sa présence et à sa capacité à tenir tous les emplois tout en confirmant son image de séducteur en le jetant à leur tour dans les bras des plus belles comédiennes : il est ainsi le partenaire au fil des rôles de Catherine Deneuve, Romy Schneider, Marlène Jobert, Lea Massari, Stéphane Audran, Michèle Morgan, Marina Vlady, Claudia Cardinale...

Michel Piccoli sait aussi mettre sa notoriété au service de réalisateurs plus grinçants, et rejoint à partir de« Dillinger est mort » (1969) l’univers dérangeant de Marco Ferreri, avec lequel il tourne à neuf reprises jusqu’à « Y’a bon les Blancs » (1987). Il est notamment l’un des protagonistes du scandale provoqué par « La Grande Bouffe » (1973) et son suicide collectif par la nourriture. L’acteur y détruit délibérément son image élégante au profit de la provocation et n’hésite pas à investir lui-même dans des films pour promouvoir un certain cinéma, libre et engagé. Il confie volontiers qu’il refuse de se plier aux lois médiatiques et aime aller au bout de ses délires.

Le début des années 80 le consacre avec deux prix d’interprétation prestigieux, à Cannes pour son rôle de juge fomentant la mort de sa soeur dans « Le Saut dans le vide » (Marco Bellocchio, 1980), et à Berlin pour le mystérieux homme d’affaires de « Une étrange affaire » (Pierre Granier-Deferre, 1982).

Il retrouve Godard (« Passion », 1981) et Demy (« Une chambre en ville ») et, tout en continuant à tourner des films grand public tels « La Passante du Sans-souci » (Jacques Rouffio, 1982)

ou « Le Prix du danger » (Yves Boisset, 1983), il continue à apporter sa caution dans des oeuvres exigeantes et innovantes.

Il joue ainsi à deux reprises pour Jacques Doillon (« La Fille prodigue », 1981 ; « La Puritaine », 1986) et est l’un des protagonistes centraux du « Mauvais sang » (1986) de Leos Carax.

Youssef Chahine lui fait endosser l’uniforme du général Caffarelli durant la campagne d’Egypte dans « Adieu Bonaparte » (1986)

tandis que .Nico Papatakis le transforme en double de Jean Genet dans « Les Equilibristes » (1992)

Michel Piccoli s’oriente peu à peu vers des personnages plus mélancoliques, rattrapés par le temps, comme le peintre célèbre de « La Belle Noiseuse » (1990) de Jacques Rivette,

le psychanalyste freudien de « Généalogies d’un crime » (Raoul Ruiz, 1997) ou le comédien du nostalgique de « Je rentre à la maison » de Manoel de Oliveira (2000). Véritable monstre sacré, il incarne, clin d’oeil espiègle et perspicace, le Monsieur Cinéma des « Cent et une nuits » d’Agnès Varda (1994) - tourné pour le centenaire du septième art - et apparaît dans son propre rôle à plusieurs reprises, dans « Les Acteurs » (Bertrand Blier)

Tout au long de sa carrière, il donna la réplique aux plus grands de son époque : Marcello Mastroianni, Philippe Noiret ou encoreAnnie Girardot.

Outre les cinéastes précédemment cité, il faut retenir aussi Louis Malle, Costa-Gavras, Jerzy Skolimowski, Ettore Scola, Otar Iosseliani, Theo Angelopoulos, Hiner Saleem
En 2011, il joue dans « Habemus Papam » de Nanni Moretti, présenté en compétition à Cannes.

En parallèle, il assoit sa notoriété au début des années 1960, par plusieurs rôles à la télévision. Il interprète également de nombreux longs métrages pour la télévision, dont le « Don Juan » de Marcel Bluwal en 1965

et deux adaptations de Stefan Zweig : « La Confusion des sentiments » (Etienne Périer, 1981) et « La Ruelle au clair de lune » (Edouard Molinaro, 1988).

Habitué du festival de Cannes, il fait partie du jury de la compétition officielle du 60e festival en 2007 sous la présidence de Stephen Frears.

Amateur de littérature, il a également enregistré la lecture des « Fleurs du mal » de Charles Baudelaire et de « Gargantua » de François Rabelais.

Michel Piccoli a été administrateur du théâtre de Babylone durant deux années.
Il mène de front une carrière prolifique au théâtre, montant sur les planches pour plus de cinquante pièces. Il joue tour à tour dans Antigone, Phèdre, Richard III, jongle entre Shakespeare, Tchekhov, Koltès, Duras, Guitry et Thomas Bernhard sous la direction des metteurs en scène les plus réputés : Patrice Chéreau, Peter Brook, Luc Bondy, Klaus Michaël Gruber, André Engel...

Mais l’âge a eu raison de sa passion. Celui pour qui donner vie à un texte provoque "un plai­sir inouï", doit faire face à des soucis de santé qui l’empêchent de remonter sur scène. "On voudrait que ça ne s’ar­rête jamais et cela va s’ar­rê­ter. C’est très diffi­cile", reconnait-il avant de préciser que sa "mémoire se dégrade". "Je suis victime de cette catas­trophe pour un acteur. Parfois, je me sens très bien et je suis indi­gné de ne plus jouer parce que les méde­cins et les assu­rances rendent la déci­sion de me choi­sir compliquée". Une raison pour laquelle l’avenir n’enchante pas vraiment Michel Piccoli. "J’au­rais plutôt désormais tendance à être... disparu, admet l’acteur, avant de déclarer : "J’ai­me­rais ne pas mourir ?!".

L’ENGAGEMENT POLITIQUE

Engagé politiquement à gauche, membre du Mouvement de la Paix (communiste),

il s’est souvent illustré par ses prises de position contre le Front national, et s’est mobilisé pour Amnesty International

Michel Piccoli from JP de Lipowski on Vimeo.

En mars 2007, il signe avec cent cinquante intellectuels un texte appelant à voter pour Ségolène Royal, « contre une droite d’arrogance », pour « une gauche d’espérance ». Après avoir soutenu François Mitterrand en 19745 puis en 1981, il reste fidèle au camp socialiste.

En mai 2009, il cosigne, avec Juliette Gréco, Maxime Le Forestier et Pierre Arditi, une lettre ouverte à l’intention de Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, appelant les parlementaires socialistes à adopterla loi Création et Internet.
En 2013, il participe à la campagne « 2 minutes pour la Syrie » qui dénonce les massacres commis dans le pays.

VIE PRIVEE

“Il est difficile de pénétrer l’esprit de Michel, mais on sent qu’il a eu une enfance douloureuse. Sa mère était une grande bourgeoise qui menait son mari à la baguette et maintenait son fils dans une certaine indifférence. Je l’ai vu l’engueuler comme s’il était encore un gamin de 10 ans”, se souvient Juliette Gréco, qui fut la femme de Michel Piccoli.
Dès lors, le jeune homme n’a cessé de vouloir se créer des ­familles. D’abord, il y a eu le Cartel, ces quatre metteurs en scène de théâtre qui émerveillaient l’apprenti acteur : Louis Jouvet, Charles Dullin, Gaston Baty et Georges Pitoëff. “L’amour du théâtre, ça a été sa révélation, confie Gilles Jacob. Il l’a pris à bras-le-corps, construisant sa chance. Il a fait tous les métiers, même réparateur de fauteuils.”

En 1954, Michel Piccoli se marie avec l’actrice Éléonore Hirt (1919-2017) avec qui il a une fille, Anne-Cordélia Piccoli, puis avec la chanteuse Juliette Gréco (de 1966 à 1977), avant d’épouser en 1978 la scénariste Ludivine Clerc, avec qui il adopte deux enfants d’origine polonaise, Inord et Missia10.

THEATRE
Comédien

  • 1945 : L’Invasion de Léonid Léonov, théâtre des Carrefours
  • 1946 : Les Pères ennemis de Charles Vildrac, mise en scène Georges Vitaly, théâtre Édouard VII
  • 1948 : Le Matériel humain
  • 1949 : La Perle du colorado de Michel de Ré, mise en scène de l’auteur, théâtre du Vieux-Colombier
  • 1949 : Les Gaietés de l’escadron de Georges Courteline, mise en scène Jean-Pierre Grenier, théâtre de la Renaissance
  • 1950 : L’Affaire Fualdès de Denis Marion, mise en scène Georges Douking, théâtre du Vieux-Colombier
  • 1952 : La Jarre de Luigi Pirandello, mise en scène Jacques Mauclair, théâtre de Babylone
  • 1952 : Spartacus de Max Aldebert, mise en scène Jean-Marie Serreau, théâtre de Babylone
  • 1952 : Méfie-toi, Giacomino de Luigi Pirandello, mise en scène Jean-Marie Serreau, théâtre de Babylone
  • 1952 : La Maison brûlée d’August Strindberg, mise en scène Frank Sundström, théâtre de Babylone
  • 1952 : Velca de Tullio Pinelli, mise en scène José Quaglio, théâtre de Babylone
  • 1953 : Les Aveux les plus doux de Georges Arnaud, mise en scène Michel de Ré, théâtre du Quartier latin
  • 1953 : Les Naturels du bordelais de Jacques Audiberti, mise en scène Georges Vitaly, théâtre La Bruyère
  • 1953 : L’Énigme de la chauve-souris de Mary Roberts Rinehart, mise en scène Georges Vitaly, théâtre du Grand-Guignol
  • 1954 : Penthésilée d’Heinrich von Kleist, mise en scène Claude Régy, théâtre Hébertot
  • 1954 : La Soirée des proverbes de Georges Schehadé, mise en scène Jean-Louis Barrault, théâtre Marigny
  • 1955 : Clotilde du Nord de Louis Calaferte, mise en scène Michel de Ré, Comédie de Paris
  • 1955 : Gaspar Diaz de Dominique Vincent, mise en scène Claude Régy, théâtre Hébertot
  • 1955 : Protée de Paul Claudel, mise en scène Raymond Gérôme, Comédie de Paris
  • 1955 : Entre chien et loup de Gabriel Arout d’après Légitime défense de Primo Levi, théâtre en Rond
  • 1956 : La Reine et les Insurgés d’Ugo Betti, mise en scène Michel Vitold, théâtre de la Renaissance
  • 1957 : Regrets éternels de Constance Coline, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre de l’Œuvre
  • 1957 : Phèdre de Racine, mise en scène Jean Vilar, TNP Festival de Strasbourg
  • 1958 : La Tour d’ivoire de Robert Ardrey, mise en scène Jean Mercure, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1958 : Romancero de Jacques Deval, mise en scène Jacques Deval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1959 : Connaissez-vous la voie lactée ? d’après Karl Wittlinger, mise en scène Michel de Ré, théâtre des Mathurins
  • 1961 : Le 10e Homme de Paddy Chayefsky, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre du Gymnase
  • 1962 : Les Cailloux de Félicien Marceau, mise en scène André Barsacq, théâtre de l’Atelier
  • 1962 : La nuit a sa clarté de Christopher Fry, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1963 : Le Vicaire de Rolf Hochhuth, mise en scène François Darbon, théâtre de l’Athénée
  • 1965 : Dom Juan ou le Festin de Pierre, mise en scène Marcel Bluwal, téléfilm, 1965
  • 1969 : Le Misanthrope de Molière, mise en scène Marcel Bluwal, théâtre de la Ville
  • 1971 : Allo ! c’est toi Pierrot ? de Pierre Louki, mise en scène Roland Monod, théâtre Hébertot
  • 1973 : Themroc de Claude Faraldo
  • 1981 : La Cerisaie d’Anton Tchekhov, mise en scène Peter Brook, théâtre des Bouffes du Nord ; reprise en 1983
  • 1983 : Combat de nègre et de chiens de Bernard-Marie Koltès, mise en scène Patrice Chéreau, théâtre Nanterre-Amandiers, TNP Villeurbanne
  • 1984 : Terre étrangère d’Arthur Schnitzler, mise en scène Luc Bondy, théâtre Nanterre-Amandiers (prix du Meilleur acteur du Syndicat de la critique dramatique)
  • 1985 : Phèdre de Racine
  • 1985 : La Fausse Suivante de Marivaux, mise en scène Patrice Chéreau, théâtre Nanterre-Amandiers, TNP Villeurbanne
  • 1988 : Le Conte d’hiver de William Shakespeare, mise en scène Luc Bondy, théâtre Nanterre-Amandiers, Cour d’honneur du Palais des papes Festival d’Avignon, TNP Villeurbanne
  • 1988 : Le Retour au désert de Bernard-Marie Koltès, mise en scène Patrice Chéreau, Festival d’automne à Paris théâtre Renaud-Barrault
  • 1993 : John Gabriel Borkman de Henrik Ibsen, mise en scène Luc Bondy, théâtre Vidy-Lausanne, Odéon-Théâtre de l’Europe
  • 1995 : Pour Pierre Boulez de Pierre Boulez, compositeur Arnold Schoenberg, Festival d’Avignon, lecteur
  • 1996 : Poèmes et Proses de René Char, lecture au Festival d’Avignon avec Dominique Blanc
  • 1997 : La Maladie de la mort de Marguerite Duras, mise en scène Bob Wilson, MC93 Bobigny
  • 1998 : À propos des Géants de la montagne de Luigi Pirandello, mise en scène Klaus Michael Gruber, CNSM Paris
  • 2001 : La Jalousie de Sacha Guitry, mise en scène Bernard Murat, théâtre Édouard VII
  • 2003-2004 : Ta main dans la mienne de Carol Rocamora, mise en scène Peter Brook, théâtre des Bouffes du Nord puis Comédie des Champs-Élysées
  • 2006-2007 : Le Roi Lear de William Shakespeare, mise en scène André Engel, Odéon-Théâtre de l’Europe Ateliers Berthier
  • 2008-2009 : Minetti de Thomas Bernhard, mise en scène André Engel, théâtre Vidy-Lausanne puis Théâtre national de la Colline, Comédie de Reims, TNP Villeurbanne, MC2, Théâtre du Nord, Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées

Metteur en scène

  • 1988 : Une vie de théâtre de David Mamet, adaptation Pierre Laville, théâtre des Mathurins

DISCOGRAPHIE

  • 2002 : Reprise du Déserteur sur Autour de Serge Reggiani, album hommage à Serge Reggiani

PUBLICATIONS

  • Dialogues égoïstes, écrit avec la collaboration d’Alain Lacombe, Olivier Orban éditeur, 1976
  • J’ai vécu dans mes rêves, écrit avec la collaboration de Gilles Jacob, Éditions Grasset, 2015

RECOMPENSES

  • Festival international du film fantastique d’Avoriaz 1973 : Prix d’interprétation masculine pour Themroc
  • Festival de Cannes 1980 : Prix d’interprétation masculine pour Le Saut dans le vide
  • Berlinale 1982 : Ours d’argent du meilleur acteur pour Une étrange affaire
  • Prix du Syndicat de la critique 1984 : Meilleur comédien pour Terre étrangère
  • Prix Europe pour le théâtre 2001
  • Festival international du film de Locarno 2007 : Léopard de la meilleure interprétation masculine pour Les Toits de Paris
  • David di Donatello 2012 : David di Donatello du meilleur acteur pour Habemus