La Berlinale a toujours eu la réputation d’être un festival politique. L’Ours d’or décerné à Mohammad Rasoulof vient perpétuer cette marque d’engagement. Le cinéaste iranien ("Un homme intègre") étant interdit de quitter le territoire, c’est sa fille Baran Rasoulof, actrice dans « There is no Evil » qui est venue chercher le prix. Une large partie de l’équipe, très émue, était là aussi. Le producteur, Farzad Pak, a tenu à saluer le courage de celle-ci « qui a mis sa vie en danger pour être dans le film ». Sous la forme de quatre histoires distinctes mais reliées par un fil tragique, « There is no Evil » traite de la peine de mort en Iran, sujet tabou là-bas, en adoptant à la fois le point de vue des bourreaux et celui des familles de victimes. Sur fond d’oppression, Rasoulof montre qu’il existe encore une part de liberté, des choix possibles. (Télérama)
PALMARES
Ours d’or : « There is no Evil » de Mohammad Rasoulof
Le film raconte quatre histoires concernant la peine de mort en Iran . Rasoulof a expliqué que le film parle de « personnes prenant la responsabilité » de leurs actions, et que chaque histoire « est basée sur ma propre expérience ». [5]
Ours d’argent - Grand prix du jury : « Never Rarely Sometimes Always » de Eliza Hittman
Deux adolescentes, Autumn et sa cousine Skylar, résident au sein d’une zone rurale de Pennsylvanie. Autumn doit faire face à une grossesse non-désirée. Ne bénéficiant d’aucun soutient de la part de sa famille et de la communauté locale, les deux jeunes femmes se lancent dans un périple semé d’embûches jusqu’à New York.
Ours d’argent - Mise en scène : « La Femme qui a couru » d’Hong Sang-soo
Ours d’argent - Meilleure actrice : Paula Beer pour « Ondine » de Christian Petzold
Ours d’argent - Meilleur acteur : Elio Germano pour « Caché » de Giorgio Diritti
Ours d’Argent - Meilleur scénario : « Favolacce » de Damiano & Fabio D’Innocenzo
Au sein d’une famille apparemment idyllique, les relations entre les uns et les autres se compliquent..
Ours d’argent - Meilleure contribution artistique : Ju ?rgen Ju ?rges pour la photographie de « DAU, Natasha »
Ours d’argent du 70e anniversaire : « Effacer l’historique » de Gustave Kervern et Benoît Delépine,
Dans un lotissement en province, trois voisins sont en prise avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux.Il y a Marie, victime de chantage avec une sextape, Bertrand, dont la fille est harcelée au lycée, et Christine, chauffeur VTC dépitée de voir que les notes de ses clients refusent de décoller.Ensemble, ils décident de partir en guerre contre les géants d’internet.Une bataille foutue d’avance, quoi que…