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CYCLE Grands acteurs et grandes actrices français : Jean Pierre BACRI , ton départ nous fait râler

  • Mis à jour : 19 janvier 2021

Jean-Pierre Bacri est un acteur, scénariste et dramaturge français né le 24 mai 1951 à Castiglione (aujourd’hui Bou Ismaïl) en Algérie et mort le 18 janvier 2021 à Paris.

Jean Pierre Bacri est connu pour son association avec Agnès Jaoui avec laquelle il a joué et écrit plusieurs pièces de théâtre et films. Il a aussi collaboré à plusieurs reprises avec les réalisateurs Cédric Klapisch, Alain Chabat, Alain Resnais, Claude Berri et Pascal Bonitzer.
Au théâtre, il reçoit le Molière de l’auteur en 1992 pour « Cuisine et Dépendances » et le Molière du comédien dans un spectacle de théâtre privé en 2017 pour son rôle dans « Les Femmes savantes ». Au cinéma, il a reçu quatre fois le César du meilleur scénario original, a remporté une fois celui du meilleur acteur dans un second rôle et a été nommé six fois pour le César du meilleur acteur.

1. BIOGRAPHIE

1.1 Famille et formation

Jean-Pierre Bacri naît le 24 mai 1951 à Castiglione dans une famille juive d’Algérie. Grâce à son père facteur en semaine et ouvreur le week-end dans le cinéma Star de la ville, il découvre le septième art.

Castiglion
Arrivé avec ses parents à Cannes en 1962, il croise Cyril de La Patellière au lycée Carnot, il veut devenir enseignant de français et de latin. Mais à 25 ans, Jean-Pierre Bacri monte à Paris et décide de travailler dans la publicité. Il devient placeur à l’Olympia pour gagner sa vie. Parallèlement, il suit une formation d’acteur au Cours Simon et au Cours de Jean Périmony, tout en écrivant des pièces de théâtre.

Jean Périmony

Il rencontre Agnès Jaoui en 1987, sa partenaire dans la pièce « L’Anniversaire » d’Harold Pinter, mise en scène Jean-Michel Ribes : il forme avec elle un couple à la ville jusqu’en 2012. Ils demeurent ensuite proches et continuent d’écrire et de jouer ensemble au cinéma et au théâtre.

1.2 Carrière d’acteur

1.2.1 Années 1980

« Le Doux Visage de l’amour » reçoit d’ailleurs le prix de la Vocation en 1979. La même année, il joue son premier rôle au cinéma, celui d’un anesthésiste, dans Le « Toubib »,

mais c’est sa prestation de proxénète dans « Le Grand Pardon » en 1981 qui le fait connaître aux yeux du grand public.

Il multiplie ensuite les seconds rôles, collaborant avec plusieurs réalisateurs : Alexandre Arcady, Diane Kurys, Claude Lelouch, Claude Pinoteau, Luc Besson, Jean-Michel Ribes, Tony Gatlif, Gérard Krawczyk, Jean-Pierre Mocky, Pierre Tchernia, Jean-Marie Poiré, Yves Boisset et Yves Robert.

C’est en 1986 que son nom commence à figurer en haut de l’affiche : pour « Mort un dimanche de pluie », puis « L’Été en pente douce », sorti en 1987.

1.2.2 Années 1990 : révélation et consécration

En 1993, l’acteur s’impose dans la comédie « Cuisine et Dépendances », dont il a aussi signé le script.

Puis il s’impose comme scénariste avec la comédie d’Alain Resnais , « Smoking / No Smoking », dont il a co-écrit l’histoire avec Agnès Jaoui. Leur long-métrage leur vaut le César du Meilleur scénario 1994. Le tandem confirme rapidement, cette fois également en tant qu’acteurs.

L’année 1996 les révèle en effet au grand public avec la comédie « Un air de famille » adaptation de Cédric Klapisch d’une autre pièce co-écrite par le tandem Jabac, selon l’expression d’Alain Resnais. Le film leur vaut le César du Meilleur scénario 1997.

La même année, Jean-Pierre Bacri confirme aussi en tant qu’acteur, en menant la comédie fantastique « Didier », premier long-métrage d’Alain Chabat. Bacri y cultive son personnage d’éternel râleur. Puis avec la comédie « On connaît la chanson », nouvelle comédie d’Alain Resnais, dont Bacri a co-signé à nouveau le scénario. Cette fois, il décroche non seulement le César du meilleur scénario original ou adaptation mais aussi le César du meilleur acteur dans un second rôle.

En 1998, il donne la réplique à Catherine Deneuve, tête d’affiche du drame « Place Vendôme », réalisé par Nicole Garcia. Il retrouve cette dernière comme actrice pour la comédie « Kennedy et moi », mise en scène par Sam Karmann, qui sort en 1999.

L’année 2000 lui permet de s’imposer à nouveau comme auteur et acteur, avec le film« Le Goût des autres », dont la réalisation est cette fois assurée par Agnès Jaoui. Le film est multirécompensé, et vaut au tandem leur quatrième César du meilleur scénario original ou adaptation.

1.2.3 Années 2000 : confirmation critique

Devenu un proche collaborateur d’Alain Chabat, il participe au script de la grosse production « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre » et se charge aussi de la narration du film. Le film est un énorme succès de l’année 2002. Bacri partage quant à lui l’affiche de la comédie « Une femme de ménage », de Claude Berri, avec la jeune Émilie Dequenne.

En 2003, avec Nathalie Baye, Isabelle Carré et Melvil Poupaud, il fait partie du quatuor formé par Noémie Lvovsky pour sa comédie dramatique « Les Sentiments ».

Puis en 2004, il partage l’affiche du drame « Comme une image », d’Agnès Jaoui avec la jeune Marilou Berry.

En 2005, il décide de parrainer le collectif Devoirs de mémoires.

En 2006, il retrouve la réalisatrice Nicole Garcia pour tenir le premier rôle de la comédie dramatique chorale « Selon Charlie », puis en 2008 sa collaboratrice Agnès Jaoui pour la comédie dramatique « Parlez-moi de la pluie », avec un Jamel Debbouze, à contre-emploi, pour parler de racisme ordinaire. Le film vaut au tandem le prix du scénario du Festival de Cannes 2004.

En 2009, il porte le drame indépendant « Adieu Gary », écrit et réalisé par Nassim Amaouche, puis tourne le thriller de Raphaël Jacoulot, « Avant l’aube », où il incarne Jacques Couvreur, le propriétaire d’un luxueux hôtel. Le long-métrage sort en 2011.

1.2.4 Tête d’affiche (années 2010)

En septembre 2012, l’acteur tient le premier rôle masculin de la comédie « Cherchez Hortense », réalisée par Pascal Bonitzer.

Puis il retrouve Agnès Jaoui pour un sixième long-métrage, la comédie fantastique« Au bout du conte », qui sort en 2013. Bacri y joue un moniteur d’auto-école croyant irrémédiablement que sa dernière heure est arrivée. Agathe Bonitzer, Arthur Dupont et Benjamin Biolay composent le casting principal.

L’année 2015 est marquée par la sortie de deux longs-métrages : la comédie dramatique « La Vie très privée de Monsieur Sim », réalisée par Michel Leclerc, où il est secondé par Isabelle Gélinas.

En 2016, il retrouve Pascal Bonitzer pour la comédie « Tout de suite maintenant », où il côtoie notamment Agathe Bonitzer, Vincent Lacoste et Lambert Wilson.

L’année suivante, il est la tête d’affiche de deux longs-métrages : en juin, la satire « Grand Froid », où il est secondé par Arthur Dupont et Olivier Gourmet  ;

en octobre la comédie dramatique « Le Sens de la fête », écrite et réalisée par un autre tandem du cinéma français, Olivier Nakache et Eric Toledano.

Fidèle à Alain Chabat, il fait aussi une apparition dans la comédie « Santa et Cie ».

En 2018, il retrouve d’abord Agnès Jaoui pour la satire « Place publique. »

Puis il joue les patriarches pour la comédie dramatique familiale « Photo de famille ». L’acteur y a notamment pour partenaire Chantal Lauby.

2 THEÂTRE

2.1 Dramaturge

1977 : Tout simplement
1978 : Le Timbre
1979 : Le Doux Visage de l’amour
1980 : Quand je serai grand écrit avec Sam Karmann
1980 : Le Grain de sable
1991 : « Cuisine et Dépendances » écrit avec Agnès Jaoui

1996 : Un air de famille écrit avec Agnès Jaoui

2.2 Comédien

1977 : Les Catcheuses - Mise en scène : Jean-Louis Manceau
1977 : Lorenzaccio - Mise en scène : Jean-Pierre Bouvier
1977 : Ruy Blas - Mise en scène : Jean-Pierre Bouvier - Don Cesar
1978 : Don Juan - Mise en scène : Jean-Pierre Bouvier - Sganarelle
1980 : Ceux qui font les clowns - Mise en scène : Jean-Pierre Bouvier
1980 : Le Cocu magnifique - Mise en scène : Roger Hanin - Petrus
1981 : Le Grain de sable de Jean-Pierre Bacri, mise en scène Jean-Pierre Bouvier, Théâtre des Mathurins
1983 : Argent mon bel amour - Mise en scène : Roger Hanin
1983 : Batailles de Jean-Michel Ribes et Roland Topor, mise en scène Jean-Michel Ribes, Théâtre de l’Athénée
1986 : Mort un dimanche de pluie
1987 : L’Anniversaire d’Harold Pinter, mise en scène Jean-Michel Ribes, Théâtre Tristan-Bernard
1991 : Cuisine et Dépendances d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, mise en scène Stéphan Meldegg, Théâtre La Bruyère, Georges
1994 : Un air de famille : Henri Ménard, le patron du Père tranquille
2005 : Schweyk dans la Deuxième Guerre mondiale de Bertolt Brecht, mise en scène Jean-Louis Martinelli, Théâtre Nanterre-Amandiers : Schweik
2016 : Les Femmes savantes de Molière, mise en scène Catherine Hiegel, Théâtre de la Porte-Saint-Martin

3 FILMOGRAPHIE

3.1 Cinéma

3.1.1 Scénariste

1993 : Cuisine et Dépendances écrit avec Agnès Jaoui et Philippe Muyl, adapté de la pièce de théâtre du même nom, écrite par lui-même et Agnès Jaoui
1993 : Smoking / No Smoking écrit avec Agnès Jaoui
1996 : Un air de famille écrit avec Agnès Jaoui et Cédric Klapisch adapté de la pièce du même nom, écrite par lui-même et Agnès Jaoui
1997 : On connaît la chanson écrit avec Agnès Jaoui
2000 : Le Goût des autres écrit avec Agnès Jaoui
2004 : Comme une image écrit avec Agnès Jaoui
2008 : Parlez-moi de la pluie écrit avec Agnès Jaoui
2013 : Au bout du conte écrit avec Agnès Jaoui
2018 : Place publique écrit avec Agnès Jaoui

3.1.2 Acteur

  • 3.1.2.1 Longs métrages

1979 : Le Toubib de Pierre Granier-Deferre : l’anesthésiste
1980 : La Femme intégrale de Claudine Guilmain : Léonardo l’italien
1982 : Le Grand Pardon d’Alexandre Arcady : Jacky Azoulay
1983 : Le Grand Carnaval d’Alexandre Arcady : Norbert Castelli
1983 : Coup de foudre de Diane Kurys : Costa
1983 : Édith et Marcel de Claude Lelouch :
1984 : La Septième Cible de Claude Pinoteau : inspecteur Daniel Esperanza
1985 : Subway de Luc Besson : inspecteur Batman
1985 : Escalier C de Jean-Charles Tacchella : Bruno
1985 : On ne meurt que deux fois de Jacques Deray : le barman
1986 : Chère canaille de Stéphane Kurc : Francis Lebovic
1986 : La Galette du roi de Jean-Michel Ribes : l’élégant
1986 : Suivez mon regard de Jean Curtelin : l’ami des singes
1986 : États d’âme de Jacques Fansten : Romain
1986 : Mort un dimanche de pluie de Joël Santoni : David Briand
1986 : Rue du départ de Tony Gatlif : l’homme à la BMW
1987 : L’Été en pente douce de Gérard Krawczyk : Stéphane Leheurt (Fane)
1988 : Les Saisons du plaisir de Jean-Pierre Mocky : Jacques
1988 : Bonjour l’angoisse de Pierre Tchernia : Desfontaines
1989 : Mes meilleurs copains de Jean-Marie Poiré : Éric Guidolini (Guido)
1990 : La Baule-les-Pins de Diane Kurys : Léon
1991 : La Tribu d’Yves Boisset : Roussel
1992 : Le Bal des casse-pieds d’Yves Robert : l’homme à la rayure
1992 : L’Homme de ma vie de Jean-Charles Tacchella : Malcolm
1993 : Cuisine et Dépendances de Philippe Muyl : Georges
1994 : La Cité de la peur d’Alain Berberian : projectionniste no 3
1996 : Un air de famille de Cédric Klapisch : Henri Ménard
1997 : Didier d’Alain Chabat : Jean-Pierre Costa
1997 : On connaît la chanson d’Alain Resnais : Nicolas
1998 : Place Vendôme de Nicole Garcia : Jean-Pierre
1999 : Peut-être de Cédric Klapisch : le père de Philippe et Clotilde
1999 : Kennedy et moi de Sam Karmann : Simon Polaris
2000 : Le Goût des autres d’Agnès Jaoui : Jean-Jacques Castella
2002 : Une femme de ménage de Claude Berri : Jacques Gauthier
2003 : Les Sentiments de Noémie Lvovsky : Jacques Roux
2004 : Comme une image d’Agnès Jaoui : Étienne Cassard
2006 : Selon Charlie de Nicole Garcia : Jean-Louis Bertagnat
2008 : Parlez-moi de la pluie d’Agnès Jaoui : Michel Ronsard
2009 : Adieu Gary de Nassim Amaouche : Francis Revel
2011 : Avant l’aube de Raphaël Jacoulot : Jacques Couvreur
2012 : Cherchez Hortense de Pascal Bonitzer : Damien Hauer
2013 : Au bout du conte d’Agnès Jaoui : Pierre
2015 : La Vie très privée de Monsieur Sim de Michel Leclerc : Monsieur Sim
2016 : Tout de suite maintenant de Pascal Bonitzer : Serge
2017 : Grand Froid de Gérard Pautonnier : Georges
2017 : Le Sens de la fête d’Olivier Nakache et Éric Toledano : Max, le traiteur
2017 : Santa et Cie d’Alain Chabat : le Père Noël en rouge et blanc
2018 : Place publique d’Agnès Jaoui : Castro
2018 : Photo de famille de Cécilia Rouaud : Pierre

  • 3.1.2.2 Courts métrages

1978 : Le Goût étrange de Juliette de Sylvain Madigan
1987 : Sale Temps d’Alain Pigeaux (voix uniquement)
1994 : Perle rare d’Olivier Doran : Étienne Behr
1994 : Bazooka de Laurent Brochand :
1997 : La Méthode de Thomas Béguin : Paul
1998 : Un dimanche matin à Marseille : Béranger de Mario Fanfani : Béranger

3.2 Télévision

1978 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : Maigret et le Tueur de Marcel Cravenne : Julien Mila
1979 : L’Éblouissement de Jean-Paul Carrère : Jean-Pierre
1979 : Thanatos Palace Hôtel de James Thor : Jean Monnier
1980 : Le Fourbe de Séville d’Édouard Logereau (d’après El Burlador de Sevilla y convidado de piedra : Octavio
1980 : La Vénus d’Ille de Robert Réa : Alphonse
1980 : L’Aéropostale, courrier du ciel de Gilles Grangier : Beauregard
1980 : Au théâtre ce soir : Trésor de Jean Marsan d’après Roger MacDougall, mise en scène Jean-Pierre Bouvier, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny : Le médecin
1981 : Le Cocu magnifique de Marlène Bertin : Petrus
1981 : Henri IV de Jeannette Hubert : Landolf
1982 : Au théâtre ce soir : Histoire de rire d’Armand Salacrou, mise en scène Jean-Laurent Cochet, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny : Gérard
1984 : Batailles de Jean-Michel Ribes :
1990 : Les Cadavres exquis de Patricia Highsmith (épisode Pour le restant de leurs jours) de Peter Kassovitz : Luc
2014-2015 : Frères d’armes, série télévisée historique de Rachid Bouchareb et Pascal Blanchard : présentation de Roger Allouès et Alphonse Juin

4 DISTINCTIONS

4.1 Récompenses

4.1.1 Théâtre

1979 : prix de la Fondation de la vocation pour Le Doux Visage de l’amour
1982 : prix Tristan Bernard pour Le Grain de sable
1992 : Molière de l’auteur avec Agnès Jaoui comme meilleur auteur pour Cuisine et Dépendances
2017 : Molière du comédien dans un spectacle de théâtre privé pour Les Femmes savantes, mise en scène Catherine Hiegel

4.1.2 Cinéma

1994 : César du meilleur scénario original ou adaptation avec Agnès Jaoui pour Smoking / No Smoking
1997 : Lumière du meilleur scénario avec Agnès Jaoui et Cédric Klapisch pour Un air de famille
1997 : César du meilleur scénario original ou adaptation avec Agnès Jaoui et Cédric Klapisch pour Un air de famille
1998 : César du meilleur scénario original ou adaptation avec Agnès Jaoui pour On connaît la chanson
1998 : César du meilleur acteur dans un second rôle - On connaît la chanson
1999 : prix Henri-Jeanson de la SACD
2000 : Étoile d’or du premier rôle masculin, pour son interprétation dans le film Kennedy et moi
2000 : Prix du cinéma européen du meilleur scénariste avec Agnès Jaoui pour « Le Goût des autres »

2000 : Prix du meilleur acteur au Festival du film de Cabourg pour Le Goût des autres
2001 : César du meilleur scénario original ou adaptation avec Agnès Jaoui pour Le Goût des autres
2001 : Lumière du meilleur scénario avec Agnès Jaoui pour Le Goût des autres
2001 : prix René-Clair pour l’ensemble de son œuvre
2004 : prix du scénario au Festival de Cannes avec Agnès Jaoui pour Comme une image
2004 : Prix du cinéma européen du meilleur scénariste avec Agnès Jaoui pour Comme une image
2005 : étoile d’or du scénariste pour Comme une image

4.2 Nominations

1986 : nommé au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Subway
2000 : nommé au César du meilleur acteur pour Kennedy et moi
2001 : nommé au César du meilleur acteur pour Le Goût des autres
2004 : nommé au César du meilleur acteur pour Les Sentiments
2005 : nommé au César du meilleur scénario original ou adaptation avec Agnès Jaoui pour Comme une image
2013 : nommé au César du meilleur acteur pour Cherchez Hortense
2016 : nommé au César du meilleur acteur pour La Vie très privée de Monsieur Sim
2018 : nommé au César du meilleur acteur pour Le Sens de la fête

Le cinéma français a rendu hommage en nombre à Jean-Pierre Bacri. Certains ont souhaité contredire l’image collant à la peau de l’acteur, celle d’un éternel râleur. "Cette image de bougon qu’il avait est pas très juste, c’est pas du tout quelqu’un de bougon, c’est juste qu’il aimait bien faire la gueule et que c’était reposant", a par exemple rectifié Zabou Breitman, sur le plateau de Quotidien.