VITTORIO DE SICA
Vittorio De Sica est un réalisateur, metteur en scène et acteur italien, né à Sora1(Italie), le 7 juillet 1901, et mort d’un cancer du poumon à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine, France) le 13 novembre 1974. Il a obtenu 4 Oscars du meilleur film étranger et le Grand prix au Festival de Cannes 1951 pour Miracle à Milan (Miracolo a Milano)
Biographie
Peu après sa naissance, son père Umberto De Sica, employé de banque et assureur, avec lequel il eut toujours des rapports très étroits et auquel il dédiera son film Umberto D., et sa mère napolitaine viennent s’installer à Naples, où ils vivront jusqu’en 1914. Dès le début de la Première Guerre mondiale, la famille émigre à Florence, où le jeune Vittorio, âgé d’à peine quinze ans, commence à s’initier à la scène dans des petits spectacles offerts aux soldats hospitalisés. Ce sera ensuite le départ définitif pour Rome.
EN TANT QU’ACTEUR DE THEATRE
Durant ses études (de comptabilité), il obtient, grâce à un ami de la famille, un petit rôle dans un film muet sous la direction d’Alfredo De Antoni, L’Affaire Clemenceau (Il Processo Clemenceau) en 1917. Il continue cependant ses études et, après l’obtention de son diplôme, ce n’est qu’en 1923 qu’il va embrasser sa carrière de théâtre. Ce sera d’abord, pendant deux ans, au sein de la compagnie de la célèbre actrice Tatiana Pavlova, puis en 1925 dans celle d’Italia Almirante, célébrité du cinéma muet, et en 1927 dans la compagnie de Luigi Almirante, Sergio Tofano, et Giuditta Rissone qui deviendra par la suite son épouse.
En 1930, il fait la connaissance de Mario Camerini qui lui offrira en 1932 le rôle d’un jeune homme brillant et désinvolte dans le film Les Hommes, quels mufles ! (Gli Uomini, che mascalzoni !), rôle qui le fera connaître du grand public italien.
Chauffeur auprès d’une riche famille, Bruno décide d’emprunter le véhicule pour séduire la belle Mariuccia, vendeuse en parfumerie. Ce sera le début de moult aventures tragi-comiques avant que le couple arrive enfin à se déclarer sa flamme .....
Vittorio De Sica a « créé » la chanson Parlami d’amore, Mariu d’Ennio Neri et Cesare Bixio (1898-1978), chanson qui deviendra plus tard, sous la plume d’André de Badet, Le Chaland qui passe, énorme succès français de la chanteuse Lys Gauty. La version originale en italien sera reprise en 1934 par Tino Rossi.
Il n’abandonne pas pour autant le théâtre auquel il restera fidèle jusqu’en 1949, créant même, en 1933, sa propre troupe théâtrale avec son épouse Giuditta Rissone et Sergio Tofano pour des représentations versant plutôt dans le genre comique. Toujours sur les planches, Alessandro Blasetti et Luchino Visconti le feront jouer dans des pièces d’auteurs célèbres tels que Langdon Martin, Luigi Pirandello, John Boynton Priestley, Beaumarchais, William Saroyan ou Fernand Crommelynck.
Au cinéma, de Sica sera d’une grande fidélité aux réalisateurs de ses débuts. Il tournera très souvent devant les caméras d’Amleto Palermi, Mario Camerini, Carlo Ludovico Bragaglia, Mario Mattoli.
EN TANT QUE REALISATEUR
C’est au début des années 40 qu’il va donner ses propres premiers « tours de manivelle » en produisant des films plutôt moyens tels que : Madeleine, zéro de conduite (Maddalena, zero in condotta) ou Roses écarlates (Rose scarlatte) en collaboration avec Giuseppe Amato. Le film Mademoiselle Vendredi (Teresa Venerdì) aura le mérite de faire connaître Anna Magnani du grand public.
1940 : Madeleine, zéro de conduite (Maddalena, zero in condotta)
Mademoiselle Elisa enseigne l’écriture commerciale dans une école de filles, où, par habitude, toutes les lettres sont envoyées à un certain monsieur Hartman de Vienne qui en fait n’existe pas, à une adresse aussi inexistante que lui. Mais Elisa est une vraie romantique, et elle confie ses rêves aux lettres qu’elle rédige au fantôme Hartman. Et l’une d’elles est trouvée par Maddalena Lenci qui, croyant bien faire, la poste. Mais Carlo Hartman, qui existe réellement à cette adresse et reçoit alors la lettre, part à Rome pour rencontrer cette Elisa..
C’est en 1944, que de Sica va faire une entrée remarquée dans le monde du néoréalisme avec Les Enfants nous regardent (I Bambini ci guardano) grâce, essentiellement, à sa collaboration avec le scénariste Cesare Zavattini, entraînant avec lui Marcello Mastroianni.
1943 : Les enfants nous regardent (I Bambini ci guardano)
Un enfant est victime d’une profonde discorde conjugale entre ses parents. La mère, revenue au foyer pour soigner son enfant malade, est un moment pardonnée. Mais, au cours d’un séjour familial dans une station balnéaire, elle revoit son amant qui n’avait jamais cessé de la solliciter. Elle finit par s’enfuir avec lui. Le père place son fils dans un collège religieux, puis, quelque temps après, se suicide.
Quatre grands films du genre suivront, lesquels deviendront des chefs d’ ??uvre du cinéma mondial : Sciuscià en 1946,
L’action se situe à Rome en 1945. La guerre est finie. Deux enfants défavorisés, Giuseppe et Pascuale, se livrent au marché noir afin de réaliser leur rêve : acheter un cheval. Ils sont arrêtés et envoyés dans une prison pour mineurs où règnent violence et cruauté. Pour épargner le châtiment corporel à son ami, Pasquale, le plus âgé, avoue sa culpabilité mais Giuseppe perçoit l’acte comme une trahison...
Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette) en 1948,
Antonio Ricci, quarante ans vit dans une banlieue populaire de Rome avec sa femme et ses deux enfants. Au chômage depuis deux ans, il a finalement la chance de trouver un emploi de colleur d ???affiche, à condition qu ???il ait une bicyclette. La sienne étant gagée au mont-de-piété, Maria, sa femme y porte trois paires de draps afin de récupérer l ???indispensable bécane. Le lendemain matin, il se rend à son travail, accompagné de Bruno, son fils de 10 ans, qui travaille dans une station service. Ce même matin, alors qu ???il a commencé sa tournée, sa bicyclette lui est volée, anéantissant d ???un coup tous ses espoirs. Plus tard, le hasard lui fait retrouver son voleur qui se réfugie dans un bordel. Expulsés par les femmes, les hommes du quartier se liguent contre Ricci qui doit s ???en aller. La perte de sa bicyclette signifiant la perte de son emploi, il se résout à en voler une, mais il est rattrapé par des passants. Brutalisé, il est emmené vers le poste de police, mais finalement le propriétaire décide de ne pas porter plainte, Ricci peut rentrer, honteux.
Miracle à Milan (Miracolo a Milano) en 1951
Toto a été trouvé dans les choux de son potager par une vieille femme qui va l’élever. Après son décès, il passe sa jeunesse dans un orphelinat et en sort certes pauvre mais en restant un gentil garçon. Il fait le bien autour de lui, organisant un vrai bidonville pour des clochards. Or sur ce terrain le pétrole affleure et le clochard Rapi va trouver un riche homme d’affaires pour lui révéler son secret moyennant finances... L’homme d’affaires rachète le terrain et veut en chasser les habitants. C’est alors que Lolotta s’évade du paradis pour lui ramener la colombe qui exaucera tous ses v ??ux. Toto sauve le bidonville grâce à la colombe mais après bien des malheurs, les clochards s’en vont vivre au paradis, le seul endroit où ils peuvent être heureux.
Umberto D. en 1952.
Il dédiera ce film Umberto D. à son père Umberto De Sica, employé de banque et assureur, avec lequel il eut toujours des rapports très étroits
Dans les années 1950 en Italie, un professeur à la retraite, Umberto Domenico Ferrari, souffre d’une pension insuffisante pour vivre. Habitant, avec son chien Flyke, chez une logeuse intransigeante, il essaie de trouver les fonds nécessaires au paiement de son loyer. Pour cela, il doit se démunir petit à petit de tout ce qui lui tient à c ??ur. Malgré ses efforts, il ne parvient toujours pas à rembourser ses dettes. Il se prétend alors malade, et parvient à dormir gratuitement à l’hôpital. De retour dans sa chambre, il s’aperçoit qu’elle est en train d’être transformée en salon et que son chien est absent. Il part à sa recherche et le retrouve dans un chenil proche. Umberto demande alors à ses connaissances de lui prêter de l’argent, mais toutes feignent d’être pressées. Ces refus obligent le vieil homme à envisager quelque chose de terrible pour lui, la mendicité. Mais, trop fier pour être vu en train de faire la manche, il semble prêt à passer l’arme à gauche. Il essaie plusieurs fois de confier son chien à des personnes qu’il juge attentionnées, mais finalement, celui-ci demeure avec lui et l’empêche de se suicider.
Cette période marquera l’apogée du réalisateur qui, bien sûr, renouera avec le succès mais de façon plus espacée. Parmi ses ??uvres de gloire, en tant que réalisateur, il faut citer L’Or de Naples (L’Oro di Napoli) en 1954,
1954 : L’Or de Naples (L’Oro di Napoli)
Instants de la vie dans la grouillante ville de Naples où Vittorio De Sica passa ses premières années. Un clown squatté et exploité par un truand, une vendeuse de pizza plutôt légère (Sofia) qui perd la bague que son mari lui a offerte, les funérailles d ???un enfant, le comte Prospero B. invétéré joueur appauvri, l ???improbable mariage de Teresa, une prostituée, et les exploits du « professeur » Ersilio Micci, vendeur prudent.
1960 : La Paysanne aux pieds nus (La Ciociara)
En 1943, une jeune femme, veuve, décide de fuir Rome avec sa fille pour retrouver le calme de son village. Le corps expéditionnaire français, dirigé par le général Alphonse Juin, constitué notamment de soldats marocains, algériens, tunisiens et sénégalais des colonies françaises, se rendit coupable de crimes de guerre dans les environs de la région de la Ciociarie en Italie. Destruction de villages, vols et violences, mais surtout viols de masse (et assassinats de ceux qui essayaient de les défendre) se multiplient autour du Monte Cassino. Les chiffres varient entre 700 et 2 000 femmes violées, et environ 800 morts. Ces exactions ont reçu en Italie l’appellation de marocchinate (littéralement « maroquinades »). Ces événements servent de toile de fond au roman d’Alberto Moravia dont a été tiré ce film. Une partie de l’histoire s’inspire de faits historiques réels.
1962 : Les Séquestrés d’Altona (I Sequestrati di Altona)
Conseil de famille chez les von Gerlach : le père a convoqué sa fille Leni, son fils cadet Werner et johanna, sa bru, pour leur dicter ses dernières volontés. Il n’a plus que six mois à vivre, les médecins l’ont condamné. Après lui, Werner dirigera l’empire industriel des von Gerlach mais doit s’engager à ne jamais quitter Altona. Pourquoi cette condition sinon pour protéger Frantz, le fils aîné, qui se claustre dans sa chambre depuis treize ans et passe pour mort aux yeux du monde ? Johanna s’insurge. Son beau-père l’incite subtilement à forcer la porte de Frantz ? par elle il espère obtenir l’entrevue que son fils lui refuse. Johanna, fascinée, pénètre dans le monde clos où Frantz, jour après jour, se justifie devant un tribunal invisible. Revoir son père équivaut pour lui à rentrer dans le réel et à dresser le bilan de deux conceptions de l’existence mises à l’épreuve dans le creuset de la guerre. Confrontation aux suites tragiques.
Hier, aujourd’hui et demain (Ieri, oggi, domani) en 1963
1964 : Mariage à l’italienne (Matrimonio all’italiana)
Domenico Soriano, un riche séducteur napolitain, a rencontré une prostituée, Filumena Marturano, qu’il a lui-même enlevée à la rue et invitée à partager sa vie. Mais Filumena se trouve désormais réduite au rôle de bonne pour la mère de Domenico. Un jour, malade et sur le point de mourir, Filumena demande à Domenico de l’épouser en urgence. Y voyant une bonne occasion de soulager sa conscience, Domenico accepte le mariage, au chevet de Filumena. Cependant, une fois le mariage prononcé, la mariée se lève subitement de son lit, révélant ainsi son stratagème pour assurer sa stabilité économique et garantir un avenir à ses trois enfants, dont elle avait toujours caché l’existence à Domenico. Elle lui avoue même que l’un d’entre eux est son fils, mais ne lui précise pas duquel il s’agit, de peur qu’il n’assume sa responsabilité de père qu’avec lui. Après avoir inutilement cherché lequel de ces enfants était son fils, et après de nombreuses menaces envers Filumena, Domenico accepte enfin les trois enfants comme les siens, permettant ainsi à sa femme d’être heureuse. Sous la forme d’un fil continu de flashback sur les vingt dernières années des personnages, le film nous présente les rapports complexes liant ces deux amants.
1970 : Le Jardin des Finzi-Contini (Il Giardino dei Finzi Contini)
Italie 1938...Alors que l’idéologie fasciste imprègne insidieusement les moeurs italiennes, les mesures anti-juives se multiplient et les clubs sportifs sont interdits aux membres non-aryens. Les Finzi Contini, pilier de l’aristicratie de Ferrare, accueuillent des jeunes gens de la petite bourgeoisie sur leurs cours de tennis dans l’immense parc qui entoure le palazzo familial. C’est ainsi que Georgio a l’occasion de revoir son amie d’enfance Micol, son premier et éternel amour.
ACTEUR
En sa qualité d’acteur, il ne faut pas omettre la prestation fournie en 1953 dans Pain, amour et fantaisie (Pane, amore e fantasia) de Luigi Comencini aux côtés de Gina Lollobrigida,
1954 : Pain, amour et fantaisie (Pane, amore e fantasia) de Luigi Comencini avec Gina Lollobrigida, Marisa Merlini, rôle d’Antonio Carotenuto, maréchal des carabiniers
L’histoire se passe à Sagliena, un village de montagne imaginaire dans une région perdue d’Italie. Vittorio De Sica interprète un maréchal de logis des carabiniers, Antonio Carotenuto. Entre deux âges il pense qu’il serait grand temps de se marier, et jette son dévolu sur la jeune Maria De Rittis (Gina Lollobrigida), surnommée la Bersagliera, dont il voudrait faire sa fiancée, mais elle est déjà amoureuse du subordonné timide de Carotenuto, Pietro Stelluti (Roberto Risso). Se méprenant sur la fierté qu’elle montre à son égard, il lui fait des avances, mais elle le rabroue. Abandonnant la jeune fille dans les bras de Pietro, Carotenuto vise maintenant la sage-femme du village, Annarella Mirziano (Marisa Merlini). Mais l’affaire devient encore plus compliquée quand Annarella veut faire comprendre à Antonio qu’il l’aime. C’est qu’elle cache un secret et le maréchal des logis va se trouver bientôt dans une situation bien difficile.
1953 : dans Madame de ??? un chef d’ ??uvre de Max Ophüls, dans le rôle du baron Fabrizio Donati, aux côtés de Danièle Darrieux et de Charles Boyer.
Paris, 1900. Endettée parce que dépensant sans compter, Madame de... (Louise) coquette et frivole femme d’un général attaché au ministère de la Guerre, vend en secret des c ??urs en diamants, des boucles d’oreilles, offertes par son mari. Quelques jours plus tard au cours d’une soirée à l’Opéra, elle fait mine de les avoir perdues. Le général les fait chercher partout et déclenche un petit scandale. Informé de l’affaire par les journaux, le bijoutier va trouver le général et lui raconte tout. Amusé par les cachotteries de son épouse, le général rachète les boucles d’oreilles et les offre à sa maîtresse, en cadeau de rupture. Arrivée à Constantinople, cette dernière revend les boucles à son tour. Un ambassadeur, le baron Donati, avant d ???être nommé ambassadeur à Paris, achète les c ??urs en diamant. Il rencontre Madame de ??? sur un quai de gare et s’éprend d ???elle. Succombant à son charme, il lui offre les boucles d’oreilles. Amoureuse pour la première fois, Louise accepte les c ??urs sans avouer qu’ils lui ont déjà appartenu. Celle-ci feint d’avoir retrouvé les diamants dans une paire de gants. Mais le général qui n’est pas dupe, conte l’affaire du curieux itinéraire des boucles d ???oreilles au diplomate, et l’oblige à reprendre son cadeau. Le baron, déçu des mensonges de Louise, s’éloigne d ???elle. Désespérée, elle se retranche du monde et se réfugie dans la maladie. Rendant Donati responsable de l ???état de sa femme, le général le provoque en duel. Voulant séparer les deux hommes, Louise, au plus mal, se précipite sur les lieux du combat et succombe à une crise cardiaque en entendant un seul coup de feu, alors qu’elle en attendait un second : celui de son amant.
1959 : Le Général Della Rovere (Il generale Della Rovere) de Roberto Rossellini avec Sandra Milo, Giovanna Ralli, rôle de Victorio Emanuele Bardone/Grimald
A Gênes en 1943, l’escroc Emanuele Bardone, qui a ses entrées à la Kommandantur, prétend être un colonel de l’armée italienne. Avec la complicité d’un officier allemand, avec lequel il fait du marché noir, il extorque de l’argent aux familles de prisonniers incarcérés par les Allemands, en promettant une libération. Jusqu’au jour où une des personnes qu’il a trompées, une femme qui a appris que son mari a déjà été exécuté, le dénonce aux autorités nazies.
Capturé, il accepte, en raison de la gravité de la peine encourue, de coopérer avec l’occupant. Il est interné dans l’aile politique de la prison de San Vittore, sous l’identité du général Della Rovere, haut responsable de la Résistance, récemment abattu par les nazis. Il devra identifier un chef de la résistance, Fabrizio, que les Allemands pensent avec certitude être présent dans la prison.
Au contact de la dignité, de la générosité et de l’héroïsme de ses camarades de détention, Bardone connait une transformation profonde qui l’amène à se comporter comme le vrai général Della Rovere. Lorsque, en représailles à l’assassinat d’un responsable de Milan, les fascistes décident d’exécuter des résistants prisonniers, il se laisse fusiller avec eux plutôt que de révéler l’identité de Fabrizio.
1974 : Le Voyage (Il Viaggio)
Sicile, 1912. Le comte Cesare Braggi emmène sa belle-soeur veuve et dépressive en voyage, afin de consulter des spécialistes. La secrète passion qui les unissait éclate au fil du trajet. Dernier film de l’auteur, disparu à la fin de la même année.
Récompenses
1946 : Oscar du meilleur film étranger pour Sciuscià
1949 : Oscar du meilleur film étranger pour Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette)
1951 : Grand prix au Festival de Cannes pour Miracle à Milan (Miracolo a Milano)
1955 : Bodil du meilleur film européen pour Umberto D.
1963 : Oscar du meilleur film étranger pour Hier, aujourd’hui et demain (Ieri, oggi, domani)
1971 : Oscar du meilleur film étranger pour Le Jardin des Finzi-Contini (Il Giardino dei Finzi-Contini)
1971 : Ours d’or du meilleur film pour Le Jardin des Finzi-Contini (Il Giardino dei Finzi-Contini)