Critiques tirées de Télérama et autres magazines dont Allociné et Première
TELERAMA AIME PASSIONNEMENT
Cotation 5/5
"La danza de la realidad" -Bio - Interdit aux moins de tous publics avec avertissement - Réalisé par : Alejandro Jodorowsky - Avec : Brontis Jodorowsky, Pamela Flores, Jeremias Herskovits - Durée : 2h10min - Pays de production : Chili - Année de production : 2013 - Distributeur : Pathé !
Critique : La critique de Premiere( Eric Vernay) - Vingt-trois ans après Le Voleur d’arc-en-ciel, Jodorowsky, auteur de BD mythiques (L’Incal), membre du mouvement Panique avec Roland Topor et spécialiste du tarot divinatoire, revient derrière la caméra avec un projet autobiographique. Incarné par son fils Brontis, le héros de La danzade la realitad n’est autre que le père du réalisateur, un sévère vendeur de dessous bien décidé à abattre Pinochet par amour pour Staline. L’occasion pour le cinéaste de 84 ans d’échafauder un récit initiatique bigarré : à l’introduction fellinienne sur l’enfance de « Jodo » dans la petite ville de Tocopilla (on pense à Amarcord) succède le voyage picaresque et métaphysique du paternel. Drôle, baroque, peuplé de freaks en tout genre (une femme qui ne s’exprime qu’en chantant, une horde d’clopés...), ce poème généreux au kitsch assumé navigue entre relecture surréaliste de l’Odyssée d’Homère et fable biblique sous LSD.
Note de la presse : 3.9 /5
Note du public : 3.7 /5
Synopsis : " M’étant séparé de mon moi illusoire, j’ai cherché désespérément un sentier et un sens pour la vie. " Cette phrase définit parfaitement le projet biographique d’Alejandro Jodorowsky : restituer l’incroyable aventure et quête que fut sa vie.
Le film est un exercice d’autobiographie imaginaire. Né au Chili en 1929, dans la petite ville de Tocopilla, où le film a été tourné, Alejandro Jodorowsky fut confronté à une éducation très dure et violente, au sein d’une famille déracinée. Bien que les faits et les personnages soient réels, la fiction dépasse la réalité dans un univers poétique où le réalisateur réinvente sa famille et notamment le parcours de son père jusqu’à la rédemption, réconciliation d’un homme et de son enfance.
Il brosse ici la fresque d’une existence qui exalte, au-delà de toute mesure, les potentialités de l’être dans le but de repousser les limites de l’imaginaire et de la raison, et d’éveiller le capital de transformation de vie qui se trouve en chacun de nous.
TELERAMA AIME BEAUCOUP
Cotation 4/5
"Gare du nord " - Drame - Réalisé par : Claire Simon - Avec : Nicole Garcia, Reda Kateb, François Damiens - Durée : 1h59min - Pays de production : France - Année de production : 2013 - Distributeur : Sophie Dulac Distribution
Critique : A nous Paris (Fabien Menguy) - Une faune hétéroclite et des âmes mouvantes joliment filmées, malgré quelques longueurs, par Claire Simon (Les Bureaux de Dieu, sur le planning familial). Explorant comme souvent la frontière entre fiction et documentaire, la réalisatrice mêle réalisme et poésie urbaine avec brio.
Note de la presse : 3.6/5
Note du public : 3.2 /5
Synopsis : Paris, Gare du Nord, tout peut y arriver, même des trains. On aimerait y rester, mais il faut se dépêcher... Comme des milliers de vies qui s’y croisent, Ismaël, Mathilde, Sacha et Joan vont s’y rencontrer. Chaque jour, Ismaël est ébloui, fasciné, épuisé par ce lieu. C’est sur le quai du RER qu’il voit Mathilde pour la première fois. Peu à peu, ils tombent amoureux. Ils croisent Sacha et Joan. Sacha est à l recherche de sa fille disparue, Joan passe sa vie dans cette gare entre Lille, Londres et Paris. La gare est comme une bulle que tous traversent, français, immigrés, émigrés, voyageurs, fantômes.. C’est un carrefour où chaque vie passe vite et disparait.
"Tirez la langue mademoiselle " - Comédie dramatique- Réalisé par Axelle Ropert- Avec : Louise Bourgoin, Cédric Kahn, Laurent Stocker ??? Durée 1h42min - Pays de production : France - Année de production : 2013 - Distributeur : Pyramide Films
Critique : StudioCiné Live ( Xavier Leherpeur ) - Axelle Ropert revisite le triangle amoureux avec sensibilité et élégance.
Note de la presse : 3.5/5
Note du public : 2.6/5
Synopsis : Boris et Dimitri sont frères. Ils sont médecins généralistes à Paris, dans le 13ème arrondissement. C’est ensemble et avec passion qu’ils pratiquent leur métier, consacrant tout leur temps à leurs patients. Un jour, ils sont amenés à soigner une petite fille diabétique que sa mère, Judith, élève seule. Ils tombent tous deux amoureux de Judith. Ce coup de foudre commun va bouleverser leur relation en apparence solide.
TELERAMA AIME UN PEU
Cotation 3/5
"Chaque jour que Dieu fait (Tutti i santi giorni) " - Comédie Romance - Réalisé par :Paolo Virzi - Avec : Luca Marinelli, Thony , Micol Azzurro - Durée : 1h35min - Pays de production : Italie - Année de production : 2012 - Distributeur : Bellissima Films - Librement inspire ? du roman La Generazione de Simone Lenzi
Critique : Toutlecine.com (Romain Duvic ) Si l’ensemble se révèle assez inégal, la complicité évidente entre Luca Marinelli et Federica Caiozzo porte en revanche le film de bout en bout. Atypique et charmant, le couple d’amants à l’entente fédératrice convainc malgré la profusion de bons sentiments et sort Chaque jour que Dieu fait de sa mauvaise passe dans un final bienveillant.
Note de la presse : 3.2/5
Note du public : 3.4/5
Synopsis : C’est l’histoire de Guido et Antonia, deux amoureux que tout oppose et tout rapproche : lui, patient, pose ? et cultive ?, travaille de nuit comme portier dans un hôtel et e ?tudie les langues anciennes. Elle, angoisse ?e, instable, susceptible et fière de son manque d’e ?rudition, travaille de jour dans une entreprise de location de voitures et veut devenir chanteuse. Ils se croisent (et s’aiment) au petit matin, lorsque Guido rentre du travail et re ?veille Antonia, qui, elle, doit s’y rendre. Un jour, ils de ?cident d’avoir un enfant.
" Grand départ" - Comédie dramatique - Réalisé par :Nicolas Mercier - Avec :Pio Marmaï , Jérémie Elkaim , Eddy Mitchell .. - Durée : 1h26min - Pays de production : France - Année de production : 2012 - Distributeur : Studiocanal
Critique : Pariscope (Dimitri Denorme) - Avec pareil sujet, le réalisateur aurait pu jouer la carte du drame pesant. Il a préféré en abattre une plus légère, tendant vers la comédie. Pari risqué, mais le cinéaste s’en sort plutôt pas mal. Il a eu l’intelligence de s’appuyer sur des dialogues vifs et frais qui offrent un vrai rythme au film.
Note de la presse : 2.5/5
Note du public : 2.9/5
Synopsis : Entre la figure e ?crasante d’un frère cyclothymique, et celle d’un père atteint d’une folie neurode ?ge ?ne ?rative aussi drôle qu’inquie ?tante, Romain ne peut plus se contenter d’être celui qu’il a toujours e ?te ? : le garc ?on qui fait ce qu’on attend de lui sans broncher. A l’aube de la trentaine, il est grand temps qu’il affronte enfin son père cingle ?, son frère cynique, et ses propres tendances à refouler ses e ?motions et sa sensibilite ?, pour re ?ussir a assumer pleinement sa normalite ?.
« Ilo Ilo » - Comédie dramatique - Réalisé par : Anthony Chen - Avec :Yann Yann Yeo, Chen Tianwen, Angeli Bayani - Durée : 1h39min - Pays de production : Singapour - Année de production : 2013 - Distributeur : Epicentre - Le film a remporté la Caméra d’Or au Festival de Cannes 2013
Critique : A voir à lire (Frédéric Mignard) - A l’heure de la crise économique, le discours si lointain d’Anthony Chen revêt un caractère universel qui laisse difficilement insensible. On se surprend de sortir de la salle la gorge nouée, le message sur l’immigration, l’enfance et la précarité venant évoquer des réalités que l’on ne connaît que trop bien, avec toute cette insupportable impuissance qui conduisent la famille singapourienne à une décision dure, mais jamais cruelle. Car, comble de l’intelligence, Anthony Chen réfute le manichéisme des classes en faisant montre d’une compréhension exemplaire des individus dans leur diversité qui les différencient tout en les rapprochant.
Note de la presse : 3.8/5
Note du public : 3.5/5
Synopsis :
Ilo Ilo relate la relation entre une famille singapourienne et leur domestique Teresa, fraichement arrivée des Philippines et qui, comme beaucoup de ses compatriotes, aspire à une vie meilleure. L’arrivée de Teresa complique encore un peu plus les rapports déjà tendus entre les parents et leur fils. Pourtant, entre Teresa et le jeune et indomptable Jiale dont elle s’occupe, naît une véritable amitié. Leur complicité s’affirme de jour en jour et la jeune femme devient progressivement un membre officieux de la famille. Mais la crise financière asiatique de 1997 commence à sévir dans toute la région...
« Romeos » Drame - Réalisé par : Sabine Bernardi - Avec :Maximilian Befort, Liv Lisa Fries, Rick Okon - Durée :1h34min - Pays de production : Allemagne - Année de production : 2011 - Distributeur : Outplay
Critique : Le Monde (Noémie Luciani) - Ce film d’actualité pudique et délicat dans son propos, est également, en dépit d’une mise en scène pas toujours subtile, un joli film d’amour.
Note de la presse : 3.0/5
Note du public : 3.5/5
Synopsis : Lukas vient d’avoir 20 ans. Il commence son service civil en même temps que sa meilleure amie Ine. Face aux autres, il tente de préserver son secret. Lukas est transgenre, une fille devenue garçon. Plein d’enthousiasme pour la vie, il commence à fréquenter la scène gay de Cologne où il rencontre le séduisant Fabio, un jeune homme effronté, téméraire et sûr de lui. Tout ce que Lukas aimerait être. Une véritable attraction nait entre les deux garçons, mais leur histoire pourra-t-elle résister au secret de l’identité de Lukas ?
« Vic+ Flo ont vu un ours » Drame - Réalisé par : Denis Côté - Avec : Pierrette ROBITAILLE, Romane Bohringer, Marc-André Grondin - Durée : 1h35min - Pays de production : Canada - Année de production : 2013 - Distributeur : UFO Distribution
Critique : Les Inrocks (Vincent Ostria) Repéré en festival depuis quelques années, le jeune cinéaste québécois s’impose avec un thriller intimiste, original et sylvestre.
Note de la presse : 3.3/5
Note du public : 3.0/5
Synopsis : Victoria, une ex-détenue sexagénaire, s’installe dans une cabane à sucre retirée en forêt après avoir purgé une longue peine en prison. Sous la surveillance de Guillaume, un jeune agent de libération conditionnelle empathique, elle tente d’apprivoiser sa nouvelle liberté en compagnie de Florence, avec qui elle a partagé des années d’intimité. Mais des fantômes du passé pourraient mettre en péril leurs retrouvailles.
TELERAMA N’ AIME PAS MAIS CE N’EST PAS UNE RAISON POUR NE PAS ALLER LE VOIR
Cotation 2/5
"You Are next" - Film d’horreur Thriller - Interdit aux moins de 16 ans - Réalisé par : Adam Wingard - Avec : Sharni Vinson, Nicholas Tucci, Wendy Glenn - Durée : 1h36min - Pays de production : Etats-Unis - Année de production : 2011 - Distributeur : Synergy Cinema
Critique : La critique de Premiere (Gérard Delorme) - Pendant un moment, on baille à l’idée d’une énième variation sur le thème de l’invasion domestique, mais la rapide révélation d’une contre-attaque inattendue relance l’intérêt. Fidèle à sa réputation de faire grand avec des moyens limités, le réalisateur indépendant Adam Wingard manie habilement l’humour sans neutraliser l’intensité des situations qui s’enchaînent à un rythme frénétique et euphorisant.
Note de la presse : 3.2/5
Note du public : 3.7/5
Synopsis : La famille Davison est réunie dans sa maison de campagne pour célébrer l’anniversaire de mariage des parents. Alors que chacun commence à laisser éclater ses frustrations et ses rancoeurs, la maison est prise d’assaut par un groupe de tueurs masqués. La réunion de famille tourne au jeu de massacre, les assaillants tentent de les supprimer un à un. Mais sous ses airs d’innocente petite amie, Erin va s’avérer pleine de ressources.
TELERAMA N’ A PAS DONNE D’AVIS, A VOUS DE JUGER
« Khmers rouges, une simple question de justice » - Réalisé par Rémi Lainé - Genre Documentaire - Nationalité : Français , belge
Critique :
Note de la presse : 3.1/5
Synopsis : Pour la première fois, un documentaire dévoile de l’intérieur une enquête menée par la justice internationale. Le film suit les investigations d’un juge d’instruction et de son équipe, nommés par l’ONU pour traquer les principaux responsables des crimes commis au Cambodge sous le régime khmer rouge au cours duquel, d’avril 1975 à janvier 1979, près de deux millions de personnes ont péri. Grâce à trois ans de tournage au coeur même du dispositif judiciaire, l’horreur du régime apparaît au fil des interrogatoires et des reconstitutions sur les lieux de torture. En présence des hauts-dirigeants de l’poque devenus accusés et aujourd’hui octogénaires, s’élabore le dossier qui débouchera sur le procès des Khmers rouges. Une occasion unique de découvrir le fonctionnement et les enjeux de la justice internationale, avec en arrière-plan l’une des plus grandes tragédies du XXème siècle.
« The White House down » - Thriller Action - Réalisé par : Roland Emmerich - Avec : Channing Tatum, Jamie Foxx, Maggie Gyllenhaal - Durée : 2h12min - Pays de production : Etats-Unis - Année de production : 2013 - Distributeur : Sony Pictures
Critique : Ecran Large (Geoffrey Creté) - Blockbuster (n.m.) : film 100% spectaculaire et décérébré, qui dépasse son côté bourrin assumé grâce à une avalanche d’action aussi absurde que palpitante. Prière de considérer le produit uniquement pour ce qu’il est.
Note de la presse : 3.1/5
Note du public : 3.5/5
Synopsis : Membre de la police du Capitole, John Cale vient de se voir refuser le job dont il rêvait : assurer la protection du président des Etats-Unis. Espérant éviter à sa fille une déception lorsqu’il lui apprendra la nouvelle, il l’emmène visiter la Maison-Blanche. C’est à ce moment qu’ groupe paramilitaire lourdement armé attaque le bâtiment. Alors que le gouvernement américain sombre dans le chaos, Cale va tenter de sauver sa fille, le président, et le pays tout entier.