CINEMA CAMEROUNAIS
HISTOIRE DU CINEMA CAMEROUNAIS
« Le Haut-Commissariat de la République française au Cameroun » est le premier film tourné au Cameroun au lendemain de la Première Guerre mondiale (1919). Tout un symbole. Comme dans toute l’Afrique francophone, il faudra attendre l’indépendance pour que les premiers films camerounais voient le jour. Les deux premiers sont réalisés à Paris où de jeunes étudiants se forment aux techniques cinématographiques depuis le milieu des années 1950. Jean Pierre Dikonguè Pipa et Alphonse Béni
ont d’ailleurs étudié au Conservatoire libre du cinéma français (CLCF), tandis que Daniel Kamwa a lui étudié le cinéma à l’université de Paris 8-Vincennes. Puis des citoyens se sont attelés à la création et à la réalisation d’oeuvres cinématographiques, parmi lesquels Thérèse Sita Bella.
En 1962, Jean-Paul Ngassa coréalise à Paris « Aventure en France » avec Philippe Brunet. Il faut attendre 1966 et la sortie du film « Point de vue n° 1 » réalisé par Dia Moukouri pour apprécier le premier long métrage de cinéma tourné au Cameroun. A l’époque, le ministère français de la Coopération maintient son influence par le biais de son aide au développement en général, et aux cinéastes en particulier. Mais les réalisations de ces pionniers amènent l’état camerounais à s’intéresser à l’ ?organisation du secteur de l’audiovisuel. En 1973, le Cameroun dispose de trente-deux salles sur l’ensemble du territoire. Le gouvernement fait alors un effort notoire de structuration de la filière et crée le Fonds du développement de l’industrie cinématographique (Fodic), qui « soutient la production cinématographique nationale, non seulement par des financements directs, mais aussi à travers une billetterie organisée et contrôlée. Le Fodic participe à la production d’une vingtaine de longs métrages.
« Pousse-Pousse » , produit et réalisé par Daniel Kamwa, en 1975, dont le scénario a reçu dans un premier temps le Grand Prix de l’Agence de coopération culturelle et technique, fait plus d’un million d’entrées dans toute l’Afrique francophone. Malheureusement, cet exemple incontournable de succès économique est une exception.
Le cinéma camerounais connaît ainsi ses heures de gloire dans les années 1970 et 1980, et accouche de films remarquables comme « Muna Moto » de Jean-Pierre Dikonguè Pipa en 1975 avec une vieille caméra et un véhicule prêtés par le CCF de Yaoundé. Il obtient l’Etalon d’or de Yennenga.. Ngando et Ndomé s’aiment. Ngango voudrait épouser Ndomé mais sa famille lui rappelle qu’il dois s’acquitter de la dot. Malheureusement, Ngando est pauvre et ne peut se conformer à la tradition. Ndomé, enceinte, donne le jour à une petite fille. Selon la tradition du village, elle doit prendre un mari qui a les moyens de payer la dot. Ndomé, l’oncle de Ngando qui a déjà trois femmes stériles este choisi. Désespére, le jeune homme enlève son enfant le jour de la fête traditionnelle.
A la fin des années 1970, les cinéastes africains se regroupent au sein de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci). Ils dénoncent le fait que les productions africaines ont beaucoup de mal à être vues sur leur territoire national car les oeuvres sont difficilement acceptées par les distributeurs et les exploitants. A cette injustice s’ajoutent le désengagement progressif de la coopération française à partir de 1980 et l’apparition de la télévision. L’état décide de donner la priorité à ce nouveau média alors que de nombreux dysfonctionnements perturbent l’efficacité du Fodic à partir de 1984. La France, longtemps premier bailleur de fonds du cinéma africain, réduit substantiellement l’aide apportée à la production de films en 1980. Subsiste une aide directe à la production qui peut être utilisée pour la postproduction réalisée en France, la rémunération de techniciens français engagés pour la production, les frais techniques et de laboratoire. Cette procédure contraint les cinéastes africains à réaliser la finition de leur film en France. L’industrie du cinéma en Afrique francophone demeure dépendante de la Coopération française.
La décennie 1990 est marquée par le désengagement total de l’Etat et une dépendance grandissante aux subventions institutionnelles venant du Nord. Le Cameroun traverse une période de crise. La production est en baisse et les auteurs se tournent vers d’autres sources de financement. Toutefois sortent des films qui retiennent l’attention.
Actuellement, les principaux débouchés des films africains sont les festivals et les télévisions en raison de la disparition des salles. Les trois dernières salles de cinéma du pays ont fermé leurs portes en 2009 : l’Abbia à Yaoundé, le Wouri à Douala et l’Empire à Bafoussam. Les productions camerounaises ne trouvent pas de rentabilité suffisante dans le circuit cinématographique classique, que ce soit en Afrique ou à l’étranger. Dans ce contexte, les coproductions Nord-Sud représentent le seul moyen de produire un long métrage de cinéma dans des conditions professionnelles au Cameroun. Même si les télévisions françaises ne prennent que peu de risques et produisent en priorité les grands noms du cinéma africain, les productions Sud-Nord s’imposent peu à peu. Des chaînes de télévision comme Canal Plus, France 2 Cinéma, France 3 Cinéma et Arte France Cinéma participent à des films africains par des apports de coproduction, en numéraire ou en nature, ou par un préachat des droits de diffusion.
Durant les années 2000, le développement de la vidéo est fulgurant. L’offre de consommation d’images se multiplie avec la création de télévisions privées camerounaises comme Canal 2 International en 2003 et la réception des bouquets de chaînes satellitaires, en particulier Canal Horizon. Dans un contexte de distribution sans salle, seuls les cinéastes confirmés réussissent à produire, toujours avec le soutien du Nord. Les systèmes de coproduction permettent d’augmenter le nombre de films. Des accords de coproduction sont signés entre la France et le Cameroun en 1993. Dans ce schéma économique, Bassek ba Kobhio réalise en 1995 « Le Grand Blanc de Lambaréné » , qu’il coproduit avec deux sociétés françaises, l’aide du Centre national du cinéma du Gabon et de l’Organisation intergouvernementale de la francophonie (OIF).
En 2003, il produit « Le Silence de la forêt » , avec le soutien de l’OIF, du Fonds Sud du MAE et du CNC du Gabon. Le film a été également coproduit par le producteur français Guillaume de Seille (Arizona Films). Projeté en salles au Cameroun, mais aussi au festival de Cannes dans la catégorie « Un certain regard », Le Silence de la forêt fait essentiellement carrière dans les festivals.
En 2002, Jean-Pierre Bekolo reçoit l’avance sur recettes du CNC français pour produire son film « Les Saignantes ».
En effet, il avait déjà réalisé « Quartier Mozart », révélé à Cannes en 1992
, puis « Le Complot d’Aristote », en 1996, film faisant partie d’une série commandée par le British Film Institute à laquelle ont par ailleurs participé Martin Scorsese et Jean-Luc Godard. Daniel Kamwa, cinéaste camerounais le plus constant et prolifique depuis les années 1970, a dû attendre une dizaine d’années après « Le Cercle du pouvoir » (1997) pour commencer la production de « Mah Saah-Sah » en 2006.
UNE NOUVELLE GENERATION DE CINEMA
Le Fespaco 2009 a permis d’assister à l’émergence de la nouvelle génération du cinéma camerounais. Toutes catégories confondues, le Cameroun a présenté huit films, dont trois ont été primés : « Waramutseho » de Bernard Auguste Kouemo Yanghu, « Une affaire de nègres » d’Oswalde Lewat
UNE AFFAIRE DE NÈGRES Bande Annonce du Film par LE-PETIT-BULLETIN
et « Paris à tout prix » de Joséphine Ndagnou.
La création, en 2001, du Compte d’affectation spéciale pour le soutien de la culture par le président de la République, Paul Biya, a profité en partie à la production cinématographique nationale. Doté d’un milliard de francs CFA par an (environ 1 500 000 euros), il est censé financer tous les secteurs culturels.
L’ouverture numérique. Le Cameroun vit une recrudescence de ses productions cinématographiques locales en vidéo, de plus ou moins bonne qualité, grâce à la révolution numérique qui permet de produire un film pour le cinéma avec des moyens techniques relativement limités.
Partout les modes d’exploitation des films se sont diversifiés, et dans l’environnement camerounais l’industrie du home vidéo, sur le modèle nigérian, commence à devenir un modèle économique intéressant sur lequel de nouveaux acteurs sont prêts à investir. Les productions nigérianes vendues au Cameroun, malgré leur faible qualité technique, amène les Camerounais à produire plus de films. Il s’agit plutôt d’une économie de l’informel, où des sorties de films ont lieu dans des vidéoclubs de quartier. Prix du public du festival Yaoundé Tout Court 2009, « La Tcham » est un film d’action à base d’arts martiaux. Réalisé au quartier entre amis passionnés avec des acteurs amateurs, ce film a largement été rentabilisé avec les petites exploitations dont il a pu bénéficier : projections locales et sortie en DVD.
Des petites structures de production et de distribution se sont ainsi créées dans les grandes villes et notamment dans les deux zones anglophones du Cameroun. Elles distribuent leurs films avec les productions venues du Nigeria. Les stars de Nollywood sont également connues au Cameroun et les vidéos tournées au Nigeria en quelques jours avec des budgets minimes envahissent le marché camerounais. L’association de producteurs camerounais anglophones Collywood est créée en 2008. Le modèle camerounais anglophone est une base favorable à la naissance d’une véritable industrie où les modes de distribution correspondent aux besoins des acteurs nationaux sur le territoire. Pour permettre à son film une exploitation en DVD, Joséphine Ndagnou (2009) a protégé son film de la contrefaçon lors de sa diffusion en organisant elle-même une tournée nationale avec un matériel de vidéo projection s’adaptant à tout type de salle. Les nouveaux acteurs de la filière proposent des modèles économiques qui structurent une industrie locale. Ce développement endogène de productions rentabilisées sur le territoire national constitue les prémices d’une industrie du cinéma au Cameroun.
LES FILMS CAMEROUNAIS
1978 - « Le Prix de la Liberté » - Film camerounais réalisé par Jean-Pierre Dikongué Pipa. - - Après avoir refusé les avances sexuelles du chef du village et bravé l’autorité de son père, une jeune femme fuit la maison et gagne la ville. Elle y retrouve des membres de sa famille et tente de commencer une nouvelle vie. Elle entre au lycée, se fait des amis. Très vite pourtant, elle comprend que les relations sociales de la ville sont aussi basées sur des faveurs sexuelles. Toutes ses amies s’y sont résignées autour d’elle. Mais quand le seul homme qu’elle aime meurt assassiné, elle retourne au village et dans une crise de rage et de désespoir y met le feu.
Ce film aborde les "contraintes sexuelles" que doivent subir les femmes africaines pour faire leur place dans la société contemporaine, phénomène qui continue actuellement.
1983 - « Histoires drôles, drôles de gens » réalisé par Jean-Pierre Dikongué Pipa - Une succession de courtes comédies inspirées de la sagesse populaire qui se moque de la manie des noirs qui veulent imiter les habitudes des blancs. Par exemple, un jeune garçon saute d’un grand arbre avec un parapluie pensant parvenir à ce que font les parachutistes à la ville. Un commerçant lourdement endetté meurt soudainement, avec l’aide de sa femme, avant de rendre l’argent qu’un ami lui a prêté. Une villageoise insiste auprès de son mari pour obtenir des souliers dont elle n’a nul besoin. Etc... Ce film, le dernier long-métrage de Jean-Pierre Dikongué Pipa, qui avait été oublié pendant trente ans, a été restauré et transmis sur TV5Monde Afrique le 25 décembre 2011.
1986 - « Badiaga » par Jean-Pierre Dikongué Pipa - Un drame inspiré par la vie tragique de la fameuse chanteuse camerounaise Beti Beti (Béatrice Kempeni), qui interprète son propre rôle à la fin du film. Badiaga, une petite fille de trois ans, est abandonnée dans un marché par sa mère. Un sourd-mouet la recueille et l’eduque. Un lien très fort grandit entre eux.
En grandissant, elle rêve de devenir une chanteuse célèbre. Elle est fascinée par les différentes stars des cafés de Yaoundé. Elle vend de menus objects et collectionne des disques pour survivre. Un jour, elle a la chance d’interpréter à la radio une chanson de son enfance, que devient immédiatement un succès national. Puis les concerts se succèdent, la foule l’adore. Pourtant, elle refuse tout lien sentimental et recherche désespérément une famille. Un jeune admirateur ne se laisse pas décourager, curieusement il porte sur le visage les mêmes scarifications qu’elle.
1995 - « Asientos » de François Woukoache - Documentaire - « Asientos » signifie « chose acquise, décidée ». C’est sous cette forme de « Asientos », ou licences, que l’Espagne du XVI° siècle confiait aux négriers européens l’organisation de la traite des esclaves. Cent ans se sont écoulés depuis qu’a pris fin la déportation d’Africains vers le Nouveau monde. Le film raconte l’histoire d’un jeune Africain traumatisé par la violence qu’il voit encore aujourd’hui. Pour y échapper, il se réfugie dans l’imaginaire et se rend à l’île de Gorée. Ce voyage au coeur de la douleur et de la souffrance, à travers des lieux vides mais pourtant chargés de mémoire, est une suite de questionnements. Ce film a été récompensé avec le Prix du meilleur film documentaire, Fespaco 1997, Festival international du film d’Amiens, 1995, Festival Cinema Africano, Asia e America Latina Milano, 1996, Rencontres Médias Nord-Sud Suisse 1996,
2003 - « Au-delà de la peine » Documentaire réalisé par la franco-camerounaise Osvalde Lewat-Hallade - « Quand je fais le bilan de ma propre vie je vois que je suis un perdant total ». Voici ce que dit Léppé, sans rancoeur ni agressivité. Il a 58 ans, et sort tout juste de prison où il a été « oublié » pendant 33 ans, alors qu’il n’y était entré « que » pour 4 ans. Léppé est le plus vieux prisonnier du Cameroun. Emprisonné le 10 novembre 1969 pour fabrication de fausses pièces d’identité, il ne ressort de la prison centrale de Yaoundé qu’en août 2002. Pendant que son ancienne femme a trouvé un autre mari, une partie de sa famille, découragée de ne jamais voir de fin heureuse à cet imbroglio judiciaire et administratif, l’abandonne à son sort ; il n’est que son avocat pour garder espoir de réussir à le faire sortir, car les dossiers se sont perdus dans les méandres de la justice et au cours des déménagements et changements de locaux successifs.
2005 - « Un amour pendant la guerre » -Documentaire réalisé par la camerounaise Osvalde Lewat-Hallade. - Après avoir perdu la trace de son mari durant six ans, pendant la guerre en République démocratique du Congo, Aziza le retrouve installé dans la capitale Kinshasa. Tous deux veulent reconstruire leur vie familiale. Aziza, journaliste, est hantée par le souvenir des horreurs qu’elle et d’autres femmes ont dû subir à l’est du pays pendant la guerre. Elle décide de retourner dans le Sud-Kivu pour faire la paix avec elle-même et rejoindre le combat de la vie des femmes déchirées par les multiples exactions subies.
2006 - « Mort à Genève (Félix Moumié) » -Documentaire de la collection « Assassinats politiques » de Michell Noll, réalisé par Frank Garbely, traitant de l’assassinat de l’activiste camerounais Félix Moumié. - Félix Moumié, le célèbre combattant de l’indépendance camerounaise, surnommé le Lumumba du Cameroun, trouve la mort à Genève le 3 novembre 1960. Un commando de tueurs des services secrets français aurait organisé son assassinat par empoisonnement. La justice genevoise aurait eu connaissance de l’identité de l’assassin, mais sous pression de la France il n’a jamais été jugé, et l’enquête judiciaire s’est soldée par un non-lieu.
Sa dépouille est transférée à Conakry en Guinée, où elle est embaumée et déposée dans un sarcophage. Les autorités camerounaises ayant refusé que le leader de l’opposition soit enterré dans son pays, 45 ans plus tard, son épouse se rend sur sa tombe. Marthe Moumié avait fait la promesse solennelle à son époux, qu’il trouverait un jour son dernier repos au Cameroun. La visite au cimetière de Conakry prend une tournure dramatique : la tombe de Félix Moumié a été profanée, le cercueil et la dépouille embaumée ont disparu. Comment expliquer ce mystère ?
Première partie "L'assassinat de Félix Moumié" par nadytch
2008 - « Autopsie du cinéma africain » - Documentaire - Réalisation par Lambert Ndzana
Le documentaire est réalisé autour du débat sur le cinéma africain. Le cinéma africain vit-il encore ? Quels sont les problèmes qui l’entourent, et quelles peuvent être les solutions ? Tant de questions abordées dans ce documentaire qui dissèque les maux qui minent le septième art en Afrique. Le discours est partout le même. Réalisateurs comme producteurs peinent à trouver les moyens pour financer leurs productions. Les professionnels du milieu, de tous horizons, s’expriment par des regards croisés. La réflexion sur le sujet se creuse et se comble par des arguments tangibles et avancés.
2008 - « Mambety For Ever » - Documentaire franco-camerounais réalisé par Aïssatou Bah et Guy Padja - Film inédit qui permet d’en savoir plus sur la personne et l’oeuvre immensément riche de Djibril Diop Mambety à travers le témoignage de divers cinéastes, de quelques critiques, d’un acteur, du frère et du fils de Mambety.
2008 - « Waramutsého ! » - Film réalisé par Bernard Auguste Kouemo Yanghu - Kabéra et Uwamungu sont deux Rwandais qui vivent ensemble dans une banlieue de Toulouse. Le chaos éclate dans leur pays, le Rwanda, et Kabera apprend que des membres de sa famille ont participé au massacre de la famille de son ami Uwamungu.
2010 - « Koundi et le jeudi national » - Documentaire réalisé par Ariani Astrid Atodji - Koundi est un grand village de 1200 habitants dans l’est du Cameroun. Conscients de leur richesse forestière, les villageois ont l’idée de l’utiliser pour lutter contre la pauvreté. C’est pourquoi ils s’organisent en groupement d’intérêt communautaire et entreprennent de créer une cacaoyère de plusieurs hectares afin d’assurer leur autonomie. Ils instituent ainsi un « jeudi national » : un jour par mois, ils travaillent à la création d’une cacaoyère. La vie au village vue sous le prisme de l’autogestion.
2010 - « Life » Documentaire belgo-camerounais réalisé par Patrick Epapè. - Life suit le quotidien de jeunes danseuses camerounaises dans les rues de Douala. Si à l’écran, elles sont stars de clips vidéo, à la ville, elles doivent se battre pour vivre de leur art, multipliant les sacrifices pour survivre aux obstacles qui se dressent devant elles. Life raconte le courage de ces femmes en perpétuelle lutte dans un environnement social précaire.
2010 - « La métaphore du manioc » - film franco-camerounais réalisé par
Lionel Meta.- Yaoundé, à l’aube. Coco, camerounais d’une vingtaine d’années conduit dans son taxi une jolie jeune femme. Sur la route de l’aéroport, il lui fait la cour ; mais celle-ci paraît absente. Mélancolique, elle regarde les rues de la ville qu’elle quitte.
2010 - « Not My Will » - Premier film de fiction réalisé par le Camerounais Wegmuller Ikome Ekofoa. - Nalo, une jeune étudiante, est troublée par un rêve où elle est violemment agressée. Elle n’en parle pas à son petit ami, Weg. Simon, un truand qui pratique entre autres méfaits un trafic de chiots sur internet, rencontre Nalo et tente de la séduire avec son argent et son mode de vie flamboyant. La relation de Nalo et Weg part à vau-l’au. Mais lorsque Nalo découvre la provenance de l’argent de Simon, elle l’humilie publiquement...